L'histoire :
Subtilisant des notes appartenant à Reed Richards, des criminels ont pu créer une machine à voyager dans le temps. Espérant que cette innovation leur procurera la richesse, ils n'imaginent pas une seule seconde la répercussion que pourraient provoquer leurs actes. Les Fantastic Four interviennent au bon moment mais malgré le succès de leur opération, Reed est hypnotisé par ses recherches. Étonnamment, il parvient à entrer en contact avec une autre version de lui-même en provenance d'une autre dimension. Les recherches avancent plus vite et Reed meurt d'envie de rencontrer son homologue. A l'aide d'une nouvelle invention, Richards se téléporte dans la dimension de son alter ego. Il déchante dès les premières secondes. Le monde est complètement dévasté et les Fantastic Four de cette dimension n'ont plus vraiment l'air d'êtres humains, ce sont des zombies...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une idée a germé dans la cervelle putride de Mark Millar au milieu des années 2000. Et si l'on confrontait des super héros à un virus zombie ? Il imagina la réponse au sein d'Ultimate Fantastic Four où Reed Richards et ses amis furent confrontés à un de leur alter ego version faisandée. Cette entrée, en trois épisodes, est particulièrement convaincante et va donner à Marvel l'idée d'exploiter ce nouveau concept. L'éditeur sollicite alors Robert Kirkman pour créer une histoire où tous ses super héros se transformeraient en zombies et se dévoreraient les uns les autres ! Une bonne pioche puisque Robert Kirkman est le scénariste de Walking Dead ! Ce dernier conçoit un récit gore et vraiment fendard. L'ensemble est bien violent, avec un Captain America qui a la cervelle à l'air et un Iron Man cul de jatte. Les super héros en ont rarement pris autant dans la face. Ce recueil, qui reprend les mêmes caractéristiques que la version Marvel Deluxe, inclut aussi la seconde saga nommée Le goût de la mort. Cette histoire est certes moins réussie que la première mais reste très sympathique. Sean Phillips illustre les deux sagas avec un trait épais, fortement encré et lugubre à souhait. Cette ambiance colle bien à l'esprit provocateur du titre. Une lecture violemment jubilatoire !