L'histoire :
Norman Osborn a de grands projets et de quoi concurrencer sérieusement Spider-Man. D’ailleurs, c’est bien lui qui a provoqué la naissance du premier tisseur avec le sérum de super soldat qui devait créer une araignée génétiquement modifiée. On sait tous ensuite ce que cela a donné et ce que l’accident a provoqué et très peu de personnes savent qu’en réalité, tout a commencé dans les labos Osborn. Il est donc déterminé à reprendre les recherches mais cette fois, c’est lui qui contrôlera la création « Spider-Man ». De grands scientifiques sont sur le coup et notamment le docteur Markus. Osborn lui raconte donc ses ambitions. Malheureusement, la tâche n’est pas simple : la formule qui avait modifié l’araignée a disparu. Il a donc besoin des tout meilleurs pour l’aider à retrouver ce qui donnera naissance au nouveau Spider-Man. Les tests sur de grandes araignées se multiplient. Un soir, un voleur masqué s’introduit dans les laboratoires d’Osborn et dévalise les coffres. Sans faire attention à une des araignées qui se glisse dans son sac...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au moment où la console PS5 sort en même temps qu’un de ses jeux phares Spider-Man : Miles Morales, Panini ressort en plusieurs volumes le fameux titre qui a vu la naissance de ce deuxième Spider-Man. Créé en 2011 dans une version Ultimate, c’est à la fois un hommage au célèbre Tisseur et une réécriture du personnage mythique Marvel. Signe des temps modernes, Miles est plus jeune (il est au lycée) et est afro-américain. Pour le reste, Brian Michael Bendis utilise sa science de la narration pour bâtir un beau récit, bien ficelé mais aussi parfaitement calibré pour un lectorat jeune ou novice dans le monde des super héros. C’est du plaisir avant tout avec une narration fluide, des personnages attachants et des rebondissements bien pensés... du vrai Spider-Man en quelque sorte. Avec une petite touche originale en plus sur la vie familiale de Miles, ses pouvoirs un peu particuliers et des super vilains remodelés façon personnages réalistes et gangsters urbains. Faire un nouveau Spidey, c’était plutôt risqué et pourtant, on se prend très vite au jeu de ce subtil mélange où l’on reprend l’univers Spider-Man tout en y apportant autre chose. La modernisation du personnage a aussi marqué les esprits par le dessin de Sara Pichelli. Le trait élégant et la modernité quasi froide des dessins rappelle presque un graphisme proche des jeux vidéos. Une belle façon de découvrir les débuts de Miles Morales avant de prendre le contrôle du personnage sur console...