L'histoire :
En Chine, des essais nucléaires provoquent un phénomène totalement inattendu avec l'apparition au milieu des flammes un gigantesque dragon. Depuis, la créature cause de nombreux désastres dans le monde entier... Jusqu'au jour où un homme costumé se dresse devant lui. Il utilise des pouvoirs issus des éléments tels que l'air et parvient à repousser le monstre. Peu de temps passe avant que l'homme, surnommé l'éclair par les médias, ne divulgue sa véritable identité. Il s'agit de Peter Cannon, archéologue émérite et écrivain reconnu. Très jeune, il perdit ses parents au Tibet et grandit dans une lamaserie où il apprit à combattre, user de magie et surtout exploiter son cerveau au maximum. Peter pensait qu'en dévoilant sa véritable identité, il calmerait les esprits mais c'est le contraire qui se passe, puisque le gouvernement américain prend peur. Que se passerait-il si Peter Cannon ne répondait plus aux appels au secours ? Et si ce dernier avait un lien particulier avec le dragon ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans d'Alex Ross savent que leur dessinateur favori s'est trouvé une passion depuis quelques années : faire revivre les gloires du passé. Après les héros de Project Superpowers ou de Masks, l'artiste américain s'est associé à Steeve Darnall pour ramener sur le devant de la scène Peter Cannon, un héros créé dans les années 60 et qui inspirera, selon la légende, le fameux Ozymandias d'Alan Moore dans Watchmen. Commençons tout d'abord par le point le moins négatif de l'album, avec les dessins de Jonathan Lau. Cet artiste, dont le travail nous avait plu sur Green Hornet, est moins à son aise sur ce premier album. Son dessin semble parfois manquer de finition du fait d'une colorisation guère convaincante. Le scénario concocté par Darnall et Ross n'est pas non plus très réussi, il fait même pire. Le héros principal n'est pas charismatique et ressort même lors de la lecture comme assez antipathique. Hormis le rebondissement à la fin du premier épisode, rien n'est transcendant et l'ensemble se lit sans que le palpitant ne décolle. Décidément, voici un nouveau projet d'Alex Ross qui n'emballe pas vraiment et qui fait regretter son absence sur le terrain des illustrateurs. Au moins, avec Peter Cannon, il a fait la couverture...