L'histoire :
Il y a des années de cela, un petit groupe de criminels essaie de se former. Ils souhaitent prendre exemple sur les Sinister Six et l'un d'eux, Lonnie, trouve le gimmick parfait pour qu'on les identifie. Il se lime les dents façon requin, suivi par Cornell, Raymond et Mortimer. C'est ce dernier qui trouve le nom de leur groupe, ce seront les Croqueurs. Malheureusement pour eux, des dissensions vont vite se créer et ils vont se séparer. Certains vont collaborer ensemble et des années plus tard, ceux-ci deviennent concurrents sur certains deals ou diverses guerres de pouvoirs et d'influences. De leur côté, Luke Cage et Iron Fist poursuivent leur campagne de réhabilitation de criminels sur le retour ou repentis. Le problème est que, récemment, un nouveau gang fait des ravages, utilisant un programme de reconnaissance faciale pour se connecter à n'importe quelle base de donnée, devenant ainsi très puissant. Luke et Danny sollicitent alors l'aide de leurs amis Avengers pour en apprendre plus. Certains anciens Croqueurs feraient-ils partis de ce nouveau groupuscule ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les tandems mythiques des comics, il y a forcément certains personnages qui trônent tout en haut en terme de popularité comme Batman et Robin, Captain America et Bucky, etc. Depuis qu'ils furent associer, Luke Cage, alias Power Man, et Danny Rand, alias Iron Fist, font des malheurs. Ceux qui furent surnommés les Héros à Louer ont passé ces dernières années à vivre des aventures séparés, alors lorsqu'ils commencent à faire de nouveau parler leurs poings, on se réjouit ! Cette série Power Man & Iron Fist se conclue avec un troisième volet de bonne facture. Les deux héros vont être opposer au meilleur groupe criminel qui a fondu les plombs avant même d'œuvrer. Plutôt étonnant mais rudement bien amené par le scénariste David Walker, le récit ne se perd pas en d'interminables palabres ou situations épiques, baston et rebondissements rythment une histoire simple mais divertissante. L'association entre Luke et Danny est toujours aussi grisante et les clins d'œil à leurs exploits passés plairont aux fans. Visuellement, Sanford Greene et Elmo Bondoc remplissent parfaitement leur tâche avec un style dynamique et soigné, chacun dans une veine différente mais pas si éloignée que cela. Au final, nous aurons eu droit à une bonne petite série, de celle qui ne paie pas de mine mais dans laquelle on replongera avec plaisir dans quelques années.