L'histoire :
Peter Parker est un étudiant sans problèmes. Adopté par son oncle et sa tante, Ben et May, il n'a d'autre ambition que de réussir ses études scientifiques. Pas vraiment à l'aise au Lycée, ses bonnes notes et sa timidité lui valent les quolibets quotidiens de Flash Thompson, le beau gosse. Mais comme il est le meilleur élève de sa classe, il gagne une entrée gratuite à la Cité des Sciences. Pendant sa visite, il assiste à une démonstration de générateurs de radiation lorsqu'il ressent une violente douleur à la main. Il vient d'être piqué par une araignée irradiée. Très vite, il ressent des manifestations anormales : sa force et sa vitesse sont décuplées et il peut adhérer aux murs ! Des capacités extraordinaires qui vont lui permettre de tout faire pour devenir populaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans sa préface, l'éditeur nous rappelle que Season One est une collection de graphic novels inédits. Le concept est de proposer à la génération actuelle de lecteurs une revisite des origines de chaque super-héros et de son monde. Une sorte de lifting en phase avec l'époque actuelle. Il est vrai que les héros Marvel vivent encore sur les fondations construites par Stan Lee il y déjà 50 ans ! Alors régulièrement, on va reprendre les bases, avec des variations plus ou moins importantes, pour des versions plus ou moins réussies. Celle-ci navigue à mi-chemin. Ni franchement bonne, ni mauvaise non plus. Le cahier des charges est respecté : Cullen Bunn marche pas à pas dans les traces des aventures originales. Mais ici, on mettra l'accent sur la TV, on modernisera l'image du lycée et des élèves, bref, on introduira de toutes petites nuances pour qu'il s'agisse d'une aventure contemporaine. Les dessins de Neil Edwards collent bien à la gentille narration et font de ce premier volume une lecture idéale pour les plus jeunes. Les combats sont spectaculaires, mais pas violent et ce n'est pas un hasard non plus si le premier adversaire de Spider-Man est le Vautour. Malgré ses qualités de fidélité, le tout est tellement policé que le manque de piquant se fait assez vite ressentir. Un retour sur les origines qui n'est pas désagréable, mais dont on peut regretter le manque de nervosité !