L'histoire :
Depuis qu'il voyage avec Dawn Greenwood dans l'espace, le Silver Surfer n'a pas vraiment l'impression d'avancer. Il faut dire que la jeune femme a des besoins naturels et que pour l'ancien héraut de Galactus, cela est quelque chose d'inédit. Dawn en arrive à avoir mal à la gorge et pour la soigner, Norrin Radd lui enlève les amygdales grâce au pouvoir cosmique. La jeune femme exige alors une glace ! Le Silver Surfer les conduit donc sur la planète Prime pour lui offrir la meilleure glace de l'univers. Sur place, Dawn se délecte de sa crème glacée payée par Norrin Radd avec de l'or rigellien. Cela ne passe pas inaperçu puisque certains habitants de cette planète font rapports aux autorités de l'utilisation de pouvoirs. Le Surfer et Dawn, quant à eux, se baladent et comprennent qu'en ces lieux ne vivent que des individus parfaits. Brusquement, le duo est pris à partie car le paiement en or rigellien risque de détruire l'économie de cette planète. Débarque alors le guerrier numéro un, un soldat ultime qui se jette sur le Silver Surfer pour l'arrêter !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La nouvelle version des aventures du Silver Surfer proposée par Dan Slott et le couple Allred est l'une des meilleures choses qui soit arrivé au super-héros. Pour ce second volet, le scénariste Dan Slott nous emmène une fois de plus dans des lieux étonnants. Sur la planète Prime, tout d'abord, un monde où chaque habitant est forcément le meilleur, vers un endroit ressemblant aux limites de l'univers puis, inexorablement, auprès de Galactus. La formule qui a si bien fonctionné est toujours présente. La combinaison entre le Silver Surfer et Dawn possède ce petit côté Doctor Who qui fait mouche. L'humour et l'action sont au rendez-vous et certains moments flirtent même avec un esprit non éloigné de la poésie et de séries comme Philémon (et oui !). Si la seconde moitié de l'album met en scène le dévoreur de mondes et se montre moins surprenante, cet opus a su conserver notre intérêt jusqu'à son terme. Il faut dire que les dessins de Mike Allred et mis en couleurs par son épouse Laura sont excellents. L'atmosphère atypique qui se dégage de la série est en grande partie dû à ce visuel original. Un second volet efficace.