L'histoire :
Un commerçant désespère car le criminel Bodega Bandit tente une fois encore de le braquer. À l'extérieur, l'ombre d'un homme-lézard approche... Le lendemain matin, Gwen Stacy se réveille brusquement ! Elle est en retard pour son premier jour de boulot. Elle enfile alors sa tenue de Spider-Woman et fonce sur place. En route, elle est poursuivie par une patrouille de police et passe un coup de téléphone à son père. La conversation est brève et il l'invite à manger et regarder ensemble une série policière. Une fois arrivée et changée, Gwen voit son patron assis sur le trottoir. Son restaurant est fermé car un lézard géant aurait tout dévasté. Pour la jeune femme, cela n'est pas possible. Le seul monstre qu'elle connaissait était son défunt ami Peter Parker. Spider-Gwen fonce alors à l'Université pour y trouver des indices...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier opus flirtant régulièrement avec certains clichés, Spider-Gwen redore un peu son blason avec une suite plus classique et plus efficace. Le scénariste Jason Latour explore les différentes intrigues mises en place jusqu'ici avec la traque de la police vis-à-vis de Spider-Woman considérée comme la responsable de la mort de Peter Parker, la carrière du groupe Mary-Janes, les galères du quotidien de Gwen et bien évidemment les exploits super-héroïques de cette dernière. L'histoire n'est pas parfaite tant la narration manque de finesse dans les enchaînements de scènes, mais globalement, l'ensemble est plus accrocheur et rappelle parfois les épisodes de Spider-Man des années 80. Visuellement, les planches rose bonbon et autres teintes acidulées sont toujours présentes. L'esthétique ne plaira pas à tout le monde mais Robbi Rodriguez montre de vraies qualités. Nous noterons la présence aussi de Chris Visions sur un épisode dans un style plus rugueux et qui dénote également. Plus intéressant et moins bordélique voire même cliché, Spider-Gwen trouve ses marques petit à petit.