L'histoire :
Peter Parker a souvent été malchanceux. Alors que sa vie semblait prendre une voie des plus agréables, il a du la sacrifier à Mephisto pour ramener Tante May à la vie. Aujourd'hui, Peter est sans le sou, n'a plus de petite amie et vit chez sa tante. Il évite au maximum de sortir costumé en Spider-Man, la Loi de recensement des super héros traquant les justiciers non déclarés. De temps à autre, Spider-Man croise la route d'une nouvelle héroïne en ville, Jackpot, et il lui prête main-forte avant l'arrivée des autorités. Qui plus est, ces derniers temps, un braqueur portant un masque du tisseur sévit en ville. Tout est fait pour que Spider-Man soit discrédité et détesté par la population. Étrangement, le Daily Buggle n'en profite pas. Les difficultés financières du quotidien poussent Jonah Jameson à vouloir de nouveau faire de Spider-Man la menace qu'il n'est pas réellement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans de Spider-Man sont des lecteurs fidèles. Les déboires éditoriaux de Marvel concernant la série et l'orientation choisie par les auteurs vers des arcs controversés ne changent rien : comme Un jour de plus, Un jour nouveau est censé amener un vent de fraicheur au personnage. Après un premier épisode assez classique et sans véritable intérêt, Dan Slott livre un cycle de 3 épisodes plus intéressants. On y voit l'éternel looser Peter Parker combattre un ennemi ingénieux et effrayant : Mister Megative. Le scénario n'est pas vraiment innovant, mais le tisseur provoque moult catastrophe, comme notamment une crise cardiaque chez le rédacteur en chef du Daily Buggle. Cette partie est assez sympathique et vaut surtout pour l'extraordinaire prestation de Steve McNiven. Le dessin du canadien est vraiment excellent, aussi spectaculaire que lisible. Dommage, du coup, qu'il ne s'occupe pas de la suite ! C'est Salvador Larroca qui s'en charge, durant la quasi-totalité des présents épisodes. Or le résultat est assez raté... L'espagnol n'est guère à l'aise et l'on tourne les pages très vite pour oublier la prestation. Plus rassurants, les deux derniers épisodes sont l’œuvre de Chris Bachalo. Ses planches dynamiques et esthétiques nous redonnent envie de terminer cet arc. Un jour nouveau n'est donc pas l'embellie prévue et montre même le ciel s'assombrir pour la série...