L'histoire :
A Opal City, grâce aux exploits de Starman, alias Ted Knight, la criminalité est à un niveau incroyablement bas. Les années passant, celui-ci confie à l'un de ses deux fils, David, la tâche de reprendre le flambeau. Mais lors d'une mission de surveillance, il est abattu par un sniper d'une balle en plein cœur. Pire encore, la maison de Ted explose alors qu’il sort de chez lui et il est gravement blessé. Jack, le plus jeune des deux frères Knight, n'est guère intéressé par tout ce qui touche à Starman, mais plutôt par les vieilleries dont il fait l'acquisition : il est antiquaire. Alors qu'il se trouve dans sa boutique, un type un peu étrange entre et se met à lui tirer dessus, avant de mettre le feu. Jack réussit à s’en sortir puis se rend à l'hôpital où il retrouve son père. Le commanditaire de ces actes passe alors un coup de fil à Ted pour le provoquer. Jack décide donc de prendre le relais en devenant le Starman, « temporairement », d'après lui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Personnage créé en 1941 par Jack Burnley, Starman a longtemps été secondaire pour DC Comics. L’éditeur a rapidement mis en avant ce justicier issu du Golden Age, dans les Justice league of America. C'est finalement en septembre 1994 que le super héros devient réellement incontournable, avec la série initiée par le tandem James Robinson et Tony Harris. Elle obtient même en 1996 un Eisner Award ! En faisant succéder Jack Knight à son père Ted Knight, James Robinson, scénariste sur Wildcats (entre autre), relance le titre et apporte une nouvelle dimension à la série, explorant les personnages plus que ce qui se faisait à l'époque. Remords, peines et trahisons, rien n'est épargné, pour le bon plaisir des amateurs. Tony Harris, le dessinateur de l'excellent Ex Machina, montre sur Starman un talent prometteur. Son style évolue et s'affine au fil des chapitres. Sur quelques planches, la série accueille des invités prestigieux comme Stuart Immonen ou Chris Sprouse. Cette édition, dite Omnibus, propose une qualité optimale, regroupant pas moins de 17 chapitres (de 0 à 16), une traduction très bonne et au final, un titre indispensable pour les amateurs du genre.