L'histoire :
Comme toujours lorsque la situation l'exige, Tony Stark endosse son armure d'Iron Man pour aller combattre seul ou auprès des Avengers. Lorsqu'Onslaught le Rouge est apparu, il s'est produit un phénomène étonnant où chaque individu proche du théâtre des opérations a vu son caractère changé. Ainsi, l'inventeur milliardaire voit son côté vénal exacerber. C'est ainsi qu'à San Francisco où Tony a décidé d'habiter, il développe une troisième version du techno-virus Extremis, un produit capable de modifier chaque hôte en la personne idéale qu'elle devrait être. Afin que sa nouvelle création se répande très vite, il la fournit gratuitement via une application smartphone. Cela n'est bien sûr pas anodin ni désintéressé... Alors qu'il survole la ville, un combat a lieu entre Miss Hulk et une créature qui dit être l'héritier d'Abomination. Fonçant pour aider Jennifer, Iron Man se prend un terrible coup à la tête. Le casque saute... Dessous, il n'y a rien du tout. Tony est en fait en train de siroter un cocktail sur un matelas pneumatique au beau milieu de sa piscine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au lancement de l'ère Marvel Now, la destinée de Tony Stark s'est partagée entre sa série solo scénarisée par Kieron Gillen et une apparition régulière dans les Gardiens de la Galaxie de Brian Michael Bendis. Alors que le succès n'a pas foncièrement été au rendez-vous, la Maison aux idées a profité des retombées du crossover AXIS pour bousculer certaines figures connues dont le fameux milliardaire. Si vous trouviez Tony Stark arrogant et insupportable, sachez que cette mini-saga n'est pas faite pour vous tant le héros se pense supérieure à sa version classique. C'est Tom Taylor, auteur d'Injustice, qui va nous raconter durant 7 épisodes les déboires de Tony Stark, devenus pour beaucoup un magnat incontrôlable et dangereux. Le début de l'ouvrage est convaincant. L'histoire est très dynamique et le découpage est cinématographique au possible. On pense passer un super moment mais assez vite, le récit se disperse et finit par se perdre sur la fin, au point de devenir dispensable. Côté dessin, l'artiste turc Yildiray Cinar assure bien et ses suppléants occasionnels, Laura Braga et Felipe Watanabe, font le nécessaire pour que le niveau reste correct. Si le Superior Spider-Man nous avait coincé dans sa toile, le Superior Iron Man nous laisse de fer....