L'histoire :
A Nueva York en 2099, Miguel O'Hara, alias Spider-Man, protège la population des menaces les plus dangereuses mais, contrairement à d'habitude, elles disparaissent de manière bien étrange. Croyant que l'entreprise Alchemax est responsable, il se rend sur place et invective Tyler Stone. Ce dernier a beau être son père et ne pas savoir que Miguel est le Tisseur, il avoue n'y être pour rien et a même trouvé l'explication. Tout serait dû aux actes de Spider-Man en 2013 ! Autrement dit aux faits et gestes de la version du justicier incarné par Otto ! Pour éviter que leur époque ne soit totalement perturbée par des retombées imprévues, Miguel accepte de voyager dans le temps. En 2013, alors que les employés du laboratoire Horizon font une partie de baseball, leur patron, Max Modell, est averti que sa société est sous contrôle gouvernemental et qu'il est en état d'arrestation. Un tel coup du sort entraîne une chute considérable des actions et un rachat par Al Chemical, un groupe obéissant à un certain Tiberius Stone, un ancêtre de Tyler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Dan Slott a littéralement dynamité le rythme plan-plan de la série Spider-Man en mettant l'esprit d'Otto Octavius dans le corps de Peter Parker. La radicalisation des actes de ce Superior Spider-Man a pas mal secoué les lecteurs qui ont fini par adhérer à cet aspect plus frondeur. Pour ce quatrième opus, le scénariste a choisi de ramener dans le présent un personnage bien connu des fans de comics des années 90 : Spider-Man 2099. C'est un traditionnel imbroglio temporel que nous propose Dan Slott avec son lot d'humour et de surprises. Comme le montre la couverture, nous aurons droit à un passage éclair de la Chatte Noir (Black Cat), même si celle-ci est bien trop peu utilisée. Alors que l'ont sent clairement la pression des Bouffons monter discrètement au fil des albums, leur explosion n'est pas encore pour cette fois. Malgré une formule efficace, il manque un peu de la fraîcheur qui avait su nous emballer précédemment, même si globalement ces 112 pages restent agréables à suivre. Niveau dessin, Ryan Stegman squatte 4 des 5 épisodes et assure toujours aussi bien. Un bon album.