L'histoire :
Smallville, Kansas. Clark Kent est effondré : Jonathan, son père, vient juste de mourir, terrassé par une crise cardiaque (cf. DC Universe HS n°18, Brainac). Clark est triste, alors qu’il devrait avoir toutes les raisons de se réjouir : en un clin d’œil, il vient de retrouver 100 000 de ses frères kryptoniens, qui étaient jusqu’alors emprisonnés par Brainac. Seulement voilà, les remords le rongent de l’intérieur car il sait qu’il aurait pu être plus rapide et porter secours à son père s’il n’avait été occupé à combattre l’un de ses pires ennemis et libérer la ville de Kandor. Pendant ce temps, les nouveaux habitants de la Terre ont du mal à s’intégrer. Les Terriens se montrent méfiants envers ces nouveaux dieux alors que certains kryptoniens voient dans cette situation une opportunité de créer la nouvelle Krypton. Tout ça n’est pas simple pour Superman et Supergirl qui se retrouvent au milieu de tout ça. Ils devront faire des choix difficiles : soutenir leur peuple (qui a un comportement de plus en plus autoritaire face à la violence terrienne) ou prendre le parti de notre bonne vieille Terre et de ses habitants. Alors même que certains kryptoniens parlent de faire revenir le général Zod de la Zone Fantôme, Superman devra convaincre ses amis justiciers que les visiteurs ne sont pas une menace pour la planète bleue. Malheureusement, il ne sait pas les manigances qui se trament derrière son dos…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
ENFIN ! Panini propose enfin à ses lecteurs une sortie en librairie digne de ce nom. Il fallait remonter à 2008 et à Superman, sa mort, son retour, pour avoir un contenu intéressant et surtout inédit. Avec La nouvelle Krypton, les fans de l’univers DC et de Superman seront comblés. Geoff Johns montre une nouvelle fois qu’il connait l’univers des super-héros de DC sur le bout des doigts et nous offre une histoire originale et surprenante. Johns, James Robinson et Sterling Gates montrent un Superman plus humain que jamais, tiraillé entre ses racines kryptoniennes et son peuple d’accueil, dépassé par la découverte de ses nouveaux frères et la perte tragique d’un être aimé. Et Supergirl dans tout ça ? Elle qui a connu la première Krypton, qui retrouve ses parents alors qu’elle les croyait morts : comment réagira-t-elle lorsqu’elle devra choisir entre les siens et les terriens ? Au dessin, Gary Franck, Pete Woods et les autres auteurs apportent une vraie cohérence à l’ensemble. Même le dessin de Renato Guedes (cf. DC Icons Superman, Le monde selon Atlas) retrouve des couleurs, porté par le génie de Johns. Cette grande épopée de 304 pages (qui regroupe les titres de Superman, mais aussi Supergirl et Jimmy Olsen) aura de grosses répercussions sur l’avenir du héros. Maintenant reste à voir comment Panini va vendre ces aventures aux lecteurs français. Le final est grandiose et on comprend que rien ne sera plus pareil pour l’homme d’acier. Que deviendra la Terre avec 100 000 Supermen ? Mais surtout, que deviendrait-elle sans Superman ?