L'histoire :
Adolescent comme les autres, Clark a bien du mal à accepter les changements qui se façonnent en lui. Depuis peu, il possède en effet une résistance hors norme, mais aussi une force colossale. Mieux encore : il arrive même à voir à travers certaines choses ! Hormis ses parents, seule Lana connait les secrets de Clark. Elle essaie en permanence de lui remonter le moral. Alors qu'elle l'embrasse, des rayons lasers sortent des yeux du jeune garçon. Encore une chose qu'il n'aurait jamais pu imaginer pouvoir faire, quelques minutes plus tôt. En voyant son désarroi, ses parents choisissent de lui révéler la vérité. Ils l'amènent dans la grange et en déblayent des caisses de bois. Ils lui montrent alors une fusée. Étonné, Clark s'interroge sur sa provenance, mais à l'instant où il l'effleure, une projection d'images se fait. Deux personnes, un couple, lui parlent et lui annoncent être ses parents. Ceux-ci, pour le protéger, l'ont envoyé sur Terre et l'ont doté de capacités hors normes. Clark panique. Après avoir détruit la fusée, il s'enfuit à travers champs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le célèbre super-héros créé par Joe Shuster et Jerry Siegel a connu de nombreuses aventures et autant d'ouvrages. Pourtant, s'il y a un sujet qui inspire beaucoup les auteurs d'aujourd'hui, ce sont les origines de Superman. Récemment, Mark Waid et Leinil Francis Yu avaient livré leur version de celles-ci, mais cela n'a semble-t-il pas eu l'air de convenir à DC Comics. L'éditeur a donc chargé Geoff Johns, un de leurs scénaristes ayant le vent en poupe, et Gary Frank, de refaire découvrir les Origines secrètes de celui qui porte son slip par dessus son pantalon. Ce clin d'œil est d'ailleurs repris par le scénariste qui s'amuse des clichés propres à Superman. Il essaie de nous montrer un adolescent mal dans sa peau, lorsque des pouvoirs lui apparaissent régulièrement. Certes, le récit est très balisé, mais à aucun moment Johns ne lasse. Il faut dire qu'avec les dessins soignés de Gary Frank, cela aurait été fort dommage d'avoir un titre bâclé. Le cadrage est efficace, les dessins détaillés et la colorisation agréable. Si un regret devait être émis, cela concernerait la patience qui sera nécessaire aux lecteurs pour lire la seconde moitié de ce diptyque assez réussi.