L'histoire :
Encore une intervention à faire en ville en pleine journée. Les voleurs tentent de fuir en se faufilant dans l’avenue, au milieu des voitures. Malin… mais insuffisant pour échapper à Spider-Man. Ce dernier saute de toit en toit des véhicules et a même le temps de complimenter la tenue d’une dame. Quand il attrape les gangsters, il compte les entoiler mais il a oublié un petit détail : quand on est dans une fâcheuse posture, on tente des choses désespérées. Et là, le bandit prend en otage un des passants avec son arme. L’occuper à tout prix pour le faire gagner du temps. S’il parvient à s’approcher de la scène, il pourra lancer une toile pour rendre l’arme inoffensive. Le mec se méfie et devient de plus en plus nerveux. Pas bon ! Mais Spider-Man n’a pas le temps de réfléchir plus avant. Le bandit est assommé net par un formidable coup de pied qu’il reçoit dans le dos ! Médusé, Peter Parker reconnaît l’agresseur providentiel : Ezekiel ! Pas sûr que ce soit une aussi bonne nouvelle que ça…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition à petit prix de The Amazing Spider-Man continue dans ce tome 4… avec un gros changement à la clef puisque, au milieu de ce tome, John Romita Jr tire sa révérence. Comme une sorte d’adieu à l'artiste, ses derniers numéros conclut l’arc d’Ezechiel. Une fin touchante même si elle est assez inégale en terme de qualité et de vraisemblance. Malgré tout, J. M. Straczynski propose des moments assez émouvants et bien écrits. Cependant, le meilleur reste à venir. Vous aurez le droit également à un récit qui a fait date et qui reste sûrement l’un des plus osés et des plus incroyables de l’histoire du Tisseur. Le script suffira à comprendre l’audace de ce « Passé recomposé » puisque Peter reçoit une lettre de… Gwen Stacy alors qu’elle est décédée. Et cette lettre va annoncer une nouvelle totalement renversante. Jamais un auteur n’aura été aussi loin dans la trouvaille choc, d’autant que le sujet est on ne peut plus sensible dans le Spider-Verse. Tout le reste est un pur chef d’œuvre de créativité, de réécriture du mythe et de rebondissements à couper le souffle. Dans une narration maîtrisée et prenante, Straczynski y ajoute en plus des passages d’une émotion d’une intensité folle. Pour une fois, le travail de Mike Deodato Jr ne convainc pas totalement, peut-être parce que son style si adulte et si réaliste cadre mal avec Spider-Man. Un véritable choc malgré tout dans l’histoire de Peter Parker.