L'histoire :
Le marteau Mjollnir fut forgé par Eitri le nain dans le cœur d'un soleil à la demande d'Odin, afin qu'il puisse avoir une arme digne du Dieu qu'il est. Plusieurs années après, il confia l'objet à Thor, son fils et aussi Dieu du tonnerre. Depuis, son autre fils, Loki, voit sa haine le ronger et l'envie de posséder lui aussi une telle arme est plus grande chaque jour. L'occasion se présente enfin lorsque le moule de Mjolnir est emmené par des nains pour être détruit. En chemin, celui-ci tombe dans les mains de Loki. Plus tard, alors qu'une cérémonie est organisée en la mémoire d'Eitri, mort récemment, le temple dans lequel Thor et ses compagnons se trouvent est attaqué. Il s'agit du demi-frère du Dieu du tonnerre qui est venu s'emparer du pouvoir. Loki est puissant, puisqu'il réussit à abattre Sif, ce qui met Thor dans une colère peu commune...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le célèbre Dieu du tonnerre a eu une année 2011 pour le moins chargée. Alors qu'on a pu découvrir le long métrage des studios Marvel, Panini a profité de l'occasion pour publier des sagas plus ou moins indispensables. Si la série de Straczynski et Coipel est un achat obligatoire, les autres sagas se sont montrées moins bonnes. Pour inaugurer l'apparition du super héros au sein de la collection Best comics, le choix a donc été porté sur un cycle de 6 épisodes reprenant la conclusion de la seconde série Thor, qui s'est achevée en 2004. Ces chapitres ont déjà ravi la clientèle des kiosques et auront le plaisir de divertir de nouveaux lecteurs. Michael Avon Oeming développe l'opposition entre les deux frères, Thor et Loki, et le firmament de leur combat créera le Ragnarok, la disparition de toute chose. Le scénariste, que l'on retrouve habituellement en dessinateur sur Powers (entre autres), remplit parfaitement son office et les fans verront un récit accessible et agréable à suivre. Andrea Di Vito l'illustre d'ailleurs avec une certaine réussite : personnages fins, postures crédibles, combats dynamiques, etc... On retiendra par contre un mauvais point concernant cette saga. Il s'agit de la traduction qui multiplie les fautes de langage et rend par conséquent moins savoureuse cette épopée divine. Voici donc une saga intéressante, mais qui demandera un tantinet de patience aux lecteurs pour pouvoir être pleinement appréciée.