L'histoire :
À l’hôtel Mondrion, Anthony et son gang sont venus proposer une trêve à Blade. Le chasseur de vampires n'est pas vraiment de cet avis et il utilise ses armes pour trucider les suceurs de sang présents. Ces derniers temps, ces individus aux dents longues se sont multipliés dans les environs et semblent obéir aux directives d'un seul et unique leader. Plus loin, dans un hôpital, Ray Connor, un homme qui a perdu la vue dans un accident, entend une voix lui proposer de devenir le nouveau Daredevil. Le précédent porteur du costume, Matt Murdock, est décédé lors des accidents liés à Magneto. Après un entraînement difficile, Ray peut enfin revêtir le costume de l'Homme sans peur. Parcourant la ville de toit en toit, Ray retrouve le corps de son maître en train d'être dévoré par Hulk ! Sans attendre, il essaie de repousser le colosse, ne voyant pas les autres vampires s'approcher de lui. Loin de là, Nick Fury avertit ses Avengers de l'urgence d'intervenir au plus vite contre cette menace vampire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier recueil regroupant les 12 premiers épisodes d'Ultimate Avengers, Panini Comics a choisi pour ce second tome de compiler 6 chapitres de la série à une mini-série écrite par Jeph Loeb. La première histoire est écrite par Millar et oppose les héros à des vampires. L'occasion de revoir Blade est assez réjouissante mais on déchante très vite. Le récit est extrêmement basique. Il cultive les rebondissements poussifs à souhait et les rend plus ridicules à mesure que l'on tourne les pages. Steve Dillon rate lui aussi totalement son coup. Le trait de l'artiste n'est pas vraiment aussi réussi que d'habitude. Certaines cases sont même assez laides. La seconde partie de l'album est constituée de New Ultimates. L'histoire de Jeph Loeb ne rentrera pas non plus dans les annales. Cela se passe au lendemain des événements d'Ultimatum et l'on assiste à la nouvelle formation des Ultimates. Pas vraiment très ambitieux et même très classique, le scénario se laisse suivre, sans plus. Le gros point fort est la présence aux dessins de Frank Cho qui une fois encore comblera ses fans avec ses héroïnes sexy en diable et la précision de son trait. Une seconde intégrale pas vraiment indispensable.