L'histoire :
Des criminels ont volé des notes sur les expériences de Red Richards et ont créé une machine à voyager dans le temps. Ils espèrent bien faire fortune en menaçant la théorie de l’évolution par l'assassinant du premier être rampant. Heureusement, les Quatre fantastiques interviennent et empêchent une nouvelle catastrophe. Jane constate à leur retour que Red est trop focalisé sur ses recherches au détriment de ses proches. Ce que ne sait pas la fille du docteur Storm, c’est que Richards est entré en communication avec son alter ego provenant d’une autre dimension. Ce dernier a permis au jeune scientifique de progresser rapidement et d’éviter diverses erreurs. Pour Red, il est donc enfin temps que lui et son alter ego se rencontrent. Grâce une machine qu’il a fabriquée, Richards se téléporte dans l’autre dimension. Mais à son arrivée, il s’attendait à tout sauf à ce qu’il a devant les yeux. Le monde a l’air dévasté et surtout les fantastiques de cette dimension ont l’air de zombies…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux numéros plus ou moins réussis, Ultimate Fantastic Four reprend vraiment son essort, avec une nouvelle saga écrite par le revenant Mark Millar. Le scénariste écossais a prévu quatre nouveaux run de trois épisodes et pour le premier, il surprendra plus d’un lecteur. D’emblée, nous avons droit à une petite virée dans la préhistoire où la Chose croise la route d’un tyrannosaure ! La suite est tout aussi surprenante puisque Millar envoie Red Richards dans une dimension parallèle envahie par les zombies. Bien sûr, voir ses habituels résidents des films d’horreur orner les pages d’un comics pourraient paraître saugrenu, mais l’auteur a eu la bonne idée de transformer tous les Super-Héros de ce monde en dévoreurs de chair fraîche ! Voir ainsi certaines icônes Marvel est assez jouissif. En tous cas, pour ceux qui apprécieraient cette version déviante, sachez que l’éditeur a du coup lancé la création de Marvel Zombies sous l’égide du créateur de Robert Kirkman (Walking Dead). Si Millar a surpris, c’est aussi grâce au talent de Greg Land. Le dessinateur possède un style très réaliste, parfois un peu rigide, mais qui ne laisse pas indifférent. Un retour gagnant pour l’auteur et pour les lecteurs !