L'histoire :
Miles Morales et Ganke se promènent à Brooklyn, évoquant le rôle que devrait avoir Spider-Man auprès du SHIELD. Brusquement, un homme gigantesque portant un casque énorme lui-aussi apparaît. Il est si grand qu'il dépasse les plus grands immeubles de la ville. Il s'agit de Galactus, le dévoreur des mondes. Les armées lancent leurs avions de chasse mais tous sont détruits d'un léger revers de main. Le SHIELD lance un appel aux Ultimates qui se pressent d'arriver. Miles, quant à lui, n'a pas attendu plus longtemps avant de se lancer dans le sauvetage et le combat contre cet ennemi surpuissant. Dès leur arrivée, les Ultimates y vont à fond. Thor utilise ses pouvoirs liés à la foudre pour blesser Galactus. Iron Man tire lui aussi sur l'ennemi. Cela est sans aucun effet. Le dévoreur des mondes se met alors à assembler une drôle de machine. Croyant la situation perdue, tout semble indiquer que pour sauver la Terre, les héros devront solliciter l'aide de Reed Richards...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est dans la revue Ultimate Saga que les lecteurs ont pu découvrir Hunger / La faim, un récit faisant office de prologue à l'event Cataclysme. Cette histoire permettait de comprendre que suite aux retombées d'Age of Ultron, Galactus allait débarquer dans l'univers Ultimate. Dès les premières pages de ce numéro, le dévoreur des mondes fait une apparition particulièrement remarquée. Aucune attaque ne le blesse et il ne cesse de détruire tout ce qui se trouve alentour. Brian Michael Bendis introduit l'event à travers un épisode montrant Miles et Ganke tels les témoins de la catastrophe. Le chapitre met immédiatement dans le bain à la façon des blockbusters américains. Ensuite c'est Joshua Hale Fialkov qui prend en main le récit. Si on notera des qualités à son récit, on regrettera amplement l'accumulation de séquences d'action, cela paraissant presque forcé. Il n'y a pas vraiment de respiration dans ce scénario, ce qui le rend parfois indigeste. Les différents dessinateurs livrent une copie très correcte, sans éclat majeur non plus. On ressort de Cataclysme avec une impression anxiogène, un rendez-vous raté qui on l'espère se terminera mieux qu'il n'a commencé.