L'histoire :
Angela Del Toro est la nièce d'Hector Ayala, un héros costumé connu sous le nom de Tigre Blanc, qui a été assassiné. La jeune femme est agent du F.B.I. jusqu'au jour où son partenaire est abattu. Sa vie prend ensuite un tournant, lorsqu’elle reçoit des amulettes de son oncle, des objets qui lui permettent d'avoir une forme olympique et une force surpuissante. Angela erre dès lors dans les rues et traque les délinquants. Rapidement, elle découvre que des yakuzas essaient de mettre main basse sur la ville. Durant ses escapades, elle croise également les héros Spiderman et Daredevil. Or ce dernier est sensé être en prison… Comment peut-il errer ainsi ? Un soir, Angela se bat contre une bande dont elle localise le quartier général, un garage automobile. Elle s'y rend afin de les questionner sur le fait que cette bande possède des papiers gouvernementaux. Mais leur petite conversation, certes un peu musclée, est interrompue par l'arrivée de King Cobra…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le personnage de White Tiger est apparu dans les pages de la série Daredevil, et a progressivement trouvé suffisamment d'épaisseur pour avoir droit à ses propres aventures. Son histoire a été écrite par un binôme, autant professionnel que privé : Tamora Pierce et Timothy Liebe. Nous y suivons le parcours d'Angela qui découvre progressivement les capacités de son amulette et se retrouve au cœur d'un complot au sein duquel le crime organisé s'épanouit totalement. Le récit est léger, assez agréable à suivre, s’appuyant par moment sur des touches d'humour bienvenues. Notamment lors de l'apparition des autres supers héros comme Spiderman ou Iron Fist. En plus de l'enquête, Angela côtoie donc Daredevil… mais pas le vrai : quelqu'un qui cherche à se faire passer pour lui. Qui est-il et quel est son but ? Ce premier volet nous rappelle celui de Filles du dragon par sa fraîcheur et son aspect décalé. Sur le plan visuel, les dessins de Phil Briones (cocoricoooo !) sont très bons, fins et détaillés. En revanche, il n'est le seul sur ce coup, puisqu'on retrouve aussi Alvaro Rio, un brésilien, qui lui aussi s'acquitte fort bien de la tâche. Avec un visuel plaisant et un scénario classique et efficace, ce premier tome reste conseillé aux amateurs du genre.