L'histoire :
Cet album contient :
- Wolverine and the X-Men : Alpha & Omega (épisodes 1 à 5) : Quentin Quire alias Kid Omega est un jeune mutant inscrit à l'école d'enseignement supérieur Jean Grey. Son tempérament associal et rebelle lui vaut d'être souvent repris par ses professeurs et notamment par le directeur des lieux Wolverine. Alors qu'il vient une fois encore de se faire remonter les bretelles, Quentin choisit d'envoyer Logan et Hisako Ichiki, alias Armor, dans un monde qu'il a créé grâce à ses pouvoirs psy. Wolverine et son élève débarquent donc dans un univers où ils sont les cibles d'assaillants divers et innombrables...
- Marvel Holiday special 2011 (épisode 1) : Juste avant de fêter Noël, Logan emmène quelques élèves pour leur apprendre la solidarité, en organisant un match de hockey !!!
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce nouvel hors série de Wolverine, les lecteurs vont pouvoir découvrir la première saga publiée en parallèle de la nouvelle série Wolverine and the X-Men. Pas de Jason Aaron au scénario, mais un Brian Wood qui revient chez Marvel après plusieurs années dorées chez D.C. Comics / Vertigo. L'auteur raconte une séquence du quotidien de l'école d'enseignement Jean Grey, rouverte depuis l'event Schism. Wolverine la dirige et doit parfois se montrer un brin autoritaire. Quentin Quire, un élève rebelle, use de ses pouvoirs psy pour envoyer le griffu et Armor dans un monde qu'il a créé. Là-bas, tout est fait pour que le directeur de l’École soit en danger : privé de souvenirs, donc de ses pouvoirs ! Le récit alterne les deux dimensions, la réelle et la fictive. Dans le cas de la seconde, Brian Wood apporte une atmosphère très particulière, à mi-chemin entre une zone digne de la DMZ et un jeu vidéo. L'histoire est très rythmée et jamais elle ne s'égare. Le scénariste rend une copie divertissante et qui bénéficie du talent de deux dessinateurs. Roland Boschi s'occupe des séquences "réelles" tandis que Mark Brooks se charge de la partie concept. Le premier offre un trait épuré, un peu anguleux et aux cadrages parfois originaux alors que le second rappelle plutôt le style d'un Leinil Francis Yu. L'alternance entre les deux styles n'est guère choquante et fonctionne même très bien. Pour conclure, l'épisode bonus n'est guère indispensable mais a le mérite de terminer la revue sur une note légère. Un hors série conseillé aux fans du griffu, cela va de soit !