L'histoire :
Au sommaire de ce numéro kiosque : - L'heure des comptes, Prologue : San-Francisco, Tenderloin. Dans une piaule miteuse où une bouteille de Bourbon lui tient compagnie, Logan compulse le sac de correspondances qui constitue son seul bagage. Toutes ces lettres revenues du Japon, que Mariko Yashida n'a jamais ouvertes. Le voyageur canadien a le vague à l'âme et il en appelle à son seul ami, Kurt Wagner, alias Diablo. Les deux X-Men s'offrent un tête-à-tête durant lequel le griffu récapitule sa tragique histoire d'amour... - L'heure des comptes (1) : Une fois sa conscience soulagée, Logan concentre toute son énergie pour finaliser sa vengeance contre Romulus et composer avec son fils Daken, malgré leur relation toujours aussi tendue. Mais quelles surprises se réservent-t-ils l'un comme l'autre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sept contre un mettait en scène un Logan aux abois qui allait même jusqu'à faire appel à de vieilles connaissances capables de l'appuyer dans son plan de vengeance. La transition s'avère brutale, alors même qu'on se situe dans la continuité immédiate. On ne peut que regretter le départ de Braithwaite tant le dessin s'avère commun pour ce prologue et caricatural pour l'épisode signé par Segovia, dont la tendance à hypertrophier à l'extrême la morphologie du triumvirat Romulus / Wolverine / Daken est fatigante. Par exemple, ce ne sont plus des veines saillantes, mais des tubes de canalisation qu'on croit voir, sans parler du cadrage répétitif dans l'utilisation de très gros plans, méthode pratique pour éviter de camper des arrière-plans... Scott Eaton est plus classique dans son approche picturale. Mais certainement trop, puisque les planches de son prologue sont tout sauf originales. Pas moches, certes, mais sans aucune finesse, aucune subtilité. Qu'en est-il du scénario ? Même remarque : vu et revu. Le prologue, une sorte de flashback sentimental, c'est faire du neuf avec du vieux. Un procédé de recyclage qui ne peut provoquer l'enthousiasme que s'il est brillant. Vous l'avez compris, ce n'est pas le cas... Bon, inutile de s'acharner : on peut lire ce numéro, mais si on le rate, on ne sera pas passé à côté de grand-chose.