L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) : Wolverine #66 : Old Man Logan, part 1 (Old Man Logan) :
- Personne en sait vraiment ce qui s'est passé la nuit où les héros sont tombés. En tout cas, ils ont disparu, le Mal a triomphé et les méchants sont au pouvoir depuis. Logan est un exploitant agricole qui se plie au dictat de la famille Banner. Mais la visite d’Œil de Faucon pourrait le faire sortir de sa retraite.
- Wolverine Origins #25 : Deep End, part 5 (En vrille, 5ième partie) : Le mercenaire le plus déjanté du cosmos, alias Deadpool, a fait prisonnier Logan. Hélas pour lui, le frappadingue de service ne sait pas encore que c'est un piège que le griffu lui a tendu, pour attirer Daken, son maudit fils...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tous ceux qui entassent les magasines de comics se sont fait, un jour ou l'autre, leur propre scénario catastrophe : si on devait tout quitter précipitamment, quels numéros emporter dans la hâte ? Celui-ci devrait en faire absolument partie ! Parce qu'il ouvre avec Old Man Logan. Mark Millar n'en n'est pas à son coup d'essai avec le griffu, puisqu'on lui doit le spectaculaire Ennemi d’État. Cette fois-ci, le célèbre scénariste place la barre plus haut. C'est dans un monde ravagé, aux allures Madmaxiennes que l'on retrouve un Logan devenu un bon père de famille et qui a délibérément choisi la soumission pour protéger ses proches. La région est placée sous le joug des Banner, les arrières petits-fils de Hulk, qui brutalisent et rackettent tout le monde. Steve McNiven délivre un travail incroyable, qui nous plonge dans ce contexte SF noire. Avec lui, on sent l’aridité du désert, la sècheresse de l'air, la puanteur des Banner, le goût du sang dans la bouche du mutant. Voici donc le début d'une saga qui va définitivement combler les fans du Serval ! La suite du magasine, même si son registre est radicalement différent, ne manque pas non plus d'intérêt. C'est la fin de l'aventure totalement délirante qui aurait pu s'appeler Wolverine vs Deadpool. Daniel Way s'est amusé comme un fou à écrire un récit rocambolesque et qui fait en permanence appel au second degré. Voilà donc Deadpool dans le rôle du couillon de service, qui en prend plein le museau par dessus ça ! Steve Dillon produit des planches efficaces, qui ont le mérite de parfaitement coller au ton de ce rush à mourir de rire. Un numéro qui vaut son pesant d'adamantium !