L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Giant-Size Old Man Logan #1 : Old Man Logan Conclusion (Old Man Logan, conclusion) : Dans un futur apocalyptique, où Crane Rouge est devenu président des U.S.A., Wolverine a juré de ne plus jamais user de la violence, se repentant de tous les meurtres qu'il a commis. Le gang Hulk, composé des petits-fils de Bruce Banner, terrorise les familles du coin. Ces monstres dégénérés ont massacré la famille du mutant pour une histoire de dettes. Son serment n'a plus cours. Toutes griffes dehors, Wolverine clame vengeance !
- Wolverine : Killing Made Simple (II) : Disturbing Consequences (Graves répercussions) : Que fait donc Wolverine dans l’Antarctique, filant à toute vitesse sur sa moto-neige, ne direction d'un centre de recherche secret avec lequel toutes les liaisons ont été coupées il y a une dizaine de jours ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un break de deux mois, durant lequel nous avons eu le plaisir de lire L'arme XI, c'est enfin le dernier épisode d'Old Man Logan ! Une saga définitivement incontournable pour tous les fans du mutos. Mark Millar est parti d'une idée très simple qui colle à la peau de Wolfy comme son adamantium : la vengeance. En projetant son récit dans le futur, il construit une histoire qui scotche son lecteur du début à la fin. La tension s'installe immédiatement, ne faisant que croître, chapitre après chapitre. Steve McNiven, quant à lui, s'évertue à claquer les planches de dingue les unes derrière les autres. Fort logiquement, ce tombé de rideau ne déçoit pas. C'est même une apothéose, qu'il faudra soigneusement éloigner des plus jeunes tant elle est violente. Rarement il nous aura été donné d'assister à une telle boucherie. Vous vouliez que ça découpe, que ça lacère, que ça éviscère, que ça pisse le sang par litrons ? Vous voilà servis ! Si un mot devait résumer ce run, ce serait «monstrueux» ! Après ce déferlement d'hémoglobine, le second épisode de la revue est moins marquant. Difficile en effet de faire mieux qu'exceptionnel ! Pour autant, les auteurs de ce one-shot de 11 pages ne déméritent pas, en mettant en scène une opération nettoyage dont Wolfy a le secret. Classique, bien dessiné et efficace... Pour conclure, soyez damnés si vous loupez ce numéro, il est juste énorme !