L'histoire :
La Nuit Noire, en plein New York, n’effraie pas Jubilé. Il faut dire qu’elle a vécu longtemps d’la nuit quand elle était une vampire. Mais ça, c’est toi sauf normal. Elle fonce en moto pour protéger les gens de cette nouvelle invasion. Elle tombe sur un groupe de vampires qui sucent le sang d’une jeune femme. Au milieu des feux d’artifice de couleurs, elle se jette dans la mêlée pour aider la jeune fille en détresse. Les coups pleuvent mais Jubilé ne veut pas écharper les non-morts. Du temps où elle buvait du sang, on lui a permis de choisir son destin et on l’a aidée à retrouver son humanité. Du coup, elle essaie de parler aux vampires mais ils ne semblent pas du tout réceptifs. Ils ne veulent pas renoncer à leur pouvoir ni au sang humain. Pas le choix, elle est obligée d’utiliser la violence pour les faire fuir et sauver l’inconnue. Mais ils sont nombreux et coriaces. Alors, Jubilé joue le tout pour le tout et lance des feux de lumière pour les disperser. Elle va aussi avoir une aide… inattendue !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’event de l’année chez Marvel s’écrit en lettres de sang. Le soleil disparaît, les vampires se déchaînent. Cette resucée de 30 jours de nuit façon super-héros s’étend un peu partout et fait des petits : c’est donc au tour des X-Men d’être « contaminés ». Le principe est simple : plusieurs saynètes racontent comment des personnages mutants se sortent de ce guêpier gigantesque. Jubilé, Magie et Psylocke vont devoir user de leur pouvoir pour éviter de servir de hors d’œuvre aux vampires. Ces mini-séries laissent place à la véritable vedette des X-Men, Wolverine dans un récit beaucoup plus long. Le Griffu face aux mordus, ça peut faire des étincelles ! La profusion des scénaristes provoque un écart de niveau et si l’on est guère passionné par le devenir de Jubilé et Magie, l’histoire de Psylocke qui affronte des monstres japonais est de bien meilleure qualité et pleine de poésie folklorique. Le long passage sur Wolverine, accompagné d’un personnage bien moins connu, la chasseuse de vampires Nightguard, est assez inégal également. C’est globalement très bourrin et sanguinolent et le projet Blood Hunt ne fait pas dans la dentelle. Même la promesse de faire dans du X-Men n’apporte que combats violents et actions sans fin, de sorte qu’on fait rapidement une overdose d’hémoglobine. C’est beaucoup mieux en terme de graphisme même si le mélange des styles n’est pas toujours très heureux. On se régale également des dernières couvertures de l’inimitable Peach Momoko. Pas grand chose néanmoins à se mettre sous la dent, qu’elle soit pointue ou non…