L'histoire :
La vie, la mort : Forge tente d’aider Ororo mais ce qui était Tornade est devenu vide et sans âme. Elle ne daigne même pas lui répondre. Forge oscille entre colère et désespoir. Il a beau faire, il n’arrive pas à rendre de la positivité à Tornade. Il faut dire qu’il a de quoi être coupable car c’est lui qui a dû partir en chasse de Malicia. A ce moment là, elle était avec Ororo mais son collègue Gyrich avait dégainé une arme dangereuse que Forge connaît bien puisque c’est lui qui l’a conçue. Une arme terrible qui fait disparaître les pouvoirs des Mutants…
Le loup blessé Spirale utilise ses pouvoirs pour rendre Lady Deathstrike plus forte et puissante que jamais. Maintenant qu’elle est sur pieds, elle est aussi dangereuse et acérée que Wolverine. Justement, Lady Deathstrike a un compte à régler avec le mutant griffu et elle compte bien le tuer une bonne fois pour toutes.
Malice contre tous Alors qu’ils sont en plein concert et que le rock bat son plein avec le groupe de Lila Chenney, la dernière recrue, Alison Blaire, entend des voix. C’est encore Malice qui la persécute et qui lui donne des conseils. Elle veut qu’Alison exprime réellement tout son potentiel et le public saura reconnaître son talent bien supérieur à tous les autres musiciens. Alison, prise dans l’euphorie du concert, laisse aller ses pouvoirs de mutante et de la lumière jaillit du son de son synthétiseur. La foule, éblouie, n’en revient pas mais son intervention ne plait pas du tout à certains membres du groupe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Panini nous propose ici un must have un peu rétro à couverture un peu étrange et décalée avec une Ororo méconnaissable et un Forge à la tenue… très seventies ! Mais qu’on ne s’y trompe pas : il s’agit tout de même du célèbre duo Chris Claremont/ Barry Windsor Smith qui a su donner ses lettres de noblesse aux X-Men dans les années 80. Et ça démarre fort avec le le récit d’une Tornade comme vous ne l’avez jamais lue. A mi-chemin entre le récit initiatique et une aventure psychédélique, Claremont plonge la super-héroïne très loin dans les méandres de l’esprit et du désespoir. Un régal pour les yeux car Windsor-Smith s’éclate à dessiner Tornade en mode quasi Indienne au ressenti shamanique. C’est beau et profond mais c’est aussi très court. Dommage qu’on s’arrête de si bon chemin car le reste du volume présente quelques extraits d’autres aventures des X-Men de façon un peu trop disparate. Si on est ravi de voir Windsor-Smith dessiner ce qu’il sait faire de mieux, à savoir un Wolverine tout en nervure et en sang, le reste laisse sceptique. C’est le cas de la dernière saynète qui présente un super vilain un peu ridicule, Blastaar, et même si on est dans du Stan Lee, ça sent le kitch à plein nez. On aurait pourtant préféré avoir la suite des mésaventures de Tornade, cherchant désespérément sa gloire et ses pouvoirs d’antan…