L'histoire :
Jack Burton est un routier mais aussi un aventurier. Il vient de sauver la promise de son ami Wang en éliminant Dave Lo Pan, un parrain mystique de Chinatown. Repartant vers d'autres aventures dans son magnifique camion récupéré de hautes luttes, il ne sait pas qu'il a embarqué un des démons invoqué par son ennemi ! Fort heureusement, le démon en question lui est totalement dévoué puisque Jack a tué son maître. Il retourne voir son ami Wang, qui s'apprête à fêter son mariage, et compte bien se débarrasser du monstre qu'il a affectueusement nommé Pete ! Les festivités vont être vite interrompues par des énergumènes peu amènes conduits par Qiang Wu, le disciple de Lo Pan venu réclamé vengeance ! Prenant en otage Wang, le sorcier ordonne au bon vieux Jack de se rendre sur la route noire, au fin fond des enfers de la veuve aux sept visages. Là-bas il devra y trouver trois jarres contenant les esprits de l'orage ! Comme le dit le bon vieux Jack : « Lorsqu'un magicien chinois de trois mètres de haut vient se venger et te demander des trucs carrément impossibles pour sauver la vie de ton ami, tu le regardes bien droit dans les yeux et tu lui dis : défi accepté vieux » !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelle frustration que de ne pas savoir ce qui arrivait au héros interprété par Kurt Russell dans Jack Buron dans le Griffes du Mandarin... Il aura fallu attendre près de trente ans pour qu'une suite directe arrive. Se basant sur une idée de John Carpenter himself, Eric Powell va réussir l'impossible. Il réussit à nous renvoyer dans cette atmosphère exotico-mystico-barré du film et le plaisir est intégralement préservé. C'est jouissif comme le furent les folles aventures de Jack dans le premier long-métrage. Pour autant, ce récit a sa propre identité, bien que reprenant les codes de l'univers en question. L'histoire est originale et drôle, comme sait si bien le faire le papa de The Goon. Jack reste Jack et il nous gratifie de ses maximes à la noix en nous parlant des ses histoires passées tout en foutant des peignées (souvent involontaires) à une cohorte de créatures plus bizarres les unes que les autres. Ainsi, on en apprend à chaque fois un peu plus sur le vécu du héros et soyons clair c'est hilarant ! Le trait cartoony de Brian Churilla est tout simplement parfait pour ce genre de comics et a le mérite de respecter le physique des acteurs originaux ce qui permet une identification immédiate. Les éditions Réflexions nous donnent l'opportunité de lire ces aventures extravagantes et c'est une excellente initiative. Pour finir, n'oubliez pas ce que fait le vieux Jack Burton lorsque la terre frémit et que des flèches empoisonnées tombent des nues, que les colonnes du ciel tremblent... Votre copain Jack Burton, il regarde l'orage bien droit dans les yeux et il lui dit « Tu peux toujours tonner camarade, moi rien ne m'étonne ».