L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Kiss : Psycho Circus #4 à 6 : Smoke & Mirrors (Miroirs et Fumée) : Cette histoire commence à la lisière de la réalité. Dans ces lieux secrets qui hantent nos rêves. Un royaume chaotique, où quatre êtres, plus anciens que les mots et la mémoire, montent la garde. Ils sont les quatre qui ne font qu'un. L'Astral se complaît dans les profondeurs de l'âme et des émotions. Il apporte la passion et la douleur. Le Démon est une créature de feu et d'ombres, de sang et de tonnerre. Il incarne les plus vils instincts de l'âme. La vengeance, la terreur... Le Céleste représente les principes de l'équilibre universel. La parfaite harmonie du cosmos... Le Roi des Bêtes personnifie les instincts primitifs, bestiaux. L'animal tapi en chacun d'entre nous... Ils sont quatre, mais ne font qu'un et maudit soit celui qui les convoque.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le propre de cette série est de reprendre les figures des membres du groupe mythique Kiss, mais il ne s'agit surtout pas les mettre en scène dans des situations réalistes. On n'aura donc pas droit à des histoires de concerts dantesques ou d'orgies backstage ! Bénéficiant de toute liberté de création, Brian Holguin écrit des histoires étranges, qui font parfois penser à du Stephen King, où les quatre garçons au look légendaire épousent la forme de puissances mystiques. On sait peu de choses sur ces créatures, reliées à un cirque ambulant et incarnant les Élémentaires. Elles apparaissent à des humains au destin peu commun qui sont allés voir une attraction de ce Cirque. Une troupe inquiétante, qui a tout du Musée des petites horreurs. Ambiance Freaks passé à la moulinette des Contes de la Crypte, pour un résultat aussi surprenant qu'agréable. Cette fois-ci il s'agit de suivre le destin de Kimset, une femme femme douée d'une perception extrasensorielle, témoin de choses que nulle personne ne devrait voir... Le dessin de Medina est toujours aussi chargé, mais il réussit à rester élégant. Le dessinateur dit lui même de la série qu'elle est "tape à l’œil", même si les coloristes évitent les couleurs néons. Le mot d'ordre, c'est "Que le spectacle continue". Et que cette belle surprise de trimestriel se poursuive aussi !