L'histoire :
En Afrique de l'Est, une guerre civile fait de nombreuses victimes parmi les soldats et les civils. Avec pour mission l’élimination du général Olango, un sniper le tient enfin dans son viseur après une attente des plus longues. Mais alors qu'il s'apprête à tirer, il devient lui-même la cible d'ennemis qu'il n'arrive pas à identifier. Il avertit ses supérieurs, mais n'a guère la possibilité de se couvrir car les tirs passent au travers du béton ! Courant sans se retourner, le sniper est touché à l'épaule. Cette fois-ci, il est certain que celui qui le traque n'est pas un rebelle : il est beaucoup trop rapide pour cela. Sortant de sa cachette, le soldat canarde en direction de là d'où venaient les derniers tirs… et il semble toucher quelque chose de totalement invisible. Puis il poursuit sa fuite vers le lieu de rendez-vous. Le sniper découvre alors un véritable massacre. Il perd son calme, hurle envers son agresseur… et se fait canarder derechef. Le soldat aperçoit alors un monstre à la taille imposante s'approcher : c’est un predator.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand il est sorti en 1987 au cinéma, le premier Predator a fait grand bruit, en mettant en vedette Arnold Schwarzenegger face à une nouvelle race de monstres extraterrestres, imaginée par Stan Wiston. Et pourtant, l'actualité autour de Predator n'a jamais été aussi brûlante qu’aujourd’hui, du fait de la sortie du film Predators (produit par le réalisateur de Sin City, Robert Rodriguez). Les éditions Dark horse ont en effet relancé aux Etats-Unis une collection autour de la créature aux dreadlocks. Scénarisé par John Arcudi, qui depuis quelques années travaille aux côtés de Mike Mignola sur la série B.P.R.D., ce premier opus met en scène les aventures de soldats essayant de faire arrêter une guerre civile se déroulant en Afrique de l'est. Le souci de ces protagonistes est que l'endroit a également été choisi par deux races extraterrestres particulièrement belliqueuses pour régler leur compte. Très classique, le scénario se perd rapidement dans une succession de séquences d'action (grotesques), qui deviennent progressivement lassantes. Les dessinateurs qui alternent chacun quelques planches s'en sortent moyennement, sans faire d'exploit. Un one-shot classique et au final dispensable qui, on l'espère, sera suivi d'autres épisodes plus haletants.