L'histoire :
Dans la jungle des ombres, en Amérique centrale, un groupe de scientifiques financé par Starlabs essaie de découvrir des éléments susceptibles de faire progresser d’éventuelles recherches. Alors qu’ils s’enfoncent profondément, ils finissent par tomber sur ce qui a l’air d’être un vaisseau spatial. La chef de cette expédition, Marla, lance un appel aux journalistes souhaitant couvrir un tel événement. Bien sûr, c’est Loïs Lane et le Daily Planet qui vont s’en charger. Clark est venu directement en Superman afin de protéger ce petit monde. A son arrivée, il aide à ouvrir les portes de cette navette et bizarrement, une drôle de sensation le saisit. Ses pouvoirs sont moins moindres et leur puissance varie énormément d’un instant à l’autre. Il ne peut d’ailleurs rien faire contre des hommes armés qui ont pris les scientifiques en otage. Tout le monde est ainsi emmené dans un tombeau où un professeur cherche à créer un nouveau gaz permettant d’éliminer tous les humains victimes de maladie mentales ou physiques. Pour les prisonniers, cela est inconcevable et profitant d’un regain d’énergie, Superman réussit à se libérer. Seulement, celui-ci doit en plus des soldats affronter un autre ennemi, attiré quant à lui par leur irruption dans le vaisseau peu avant. Cet adversaire se comporte tel un chasseur et collecte des trophées de guerre, c’est un Predator…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection US Comics poursuit son travail de réédition de grands crossovers entre les monstrueux Aliens ou Predator et des super héros en provenance de DC Comics. Si le résultat est plus ou moins inégal, ce Superman vs Predator se révèle être une agréable surprise. Moins caricatural qu’à l’accoutumée, le scénario de David Michelinie (Swamp thing) est assez bien construit et même s’il œuvre dans la pure série Z, il le fait avec une efficacité certaine. La créature de Stan Wiston est utilisée à bon escient et ne sert pas uniquement de simple ennemi pour Superman. Ce dernier doit aussi s’occuper de para-militaires qui obéissent à un terrifiant professeur cherchant à créer un virus se répandant dans les airs et éliminant tous les humains faibles ou malades. Le Kryptonien a beau avoir affronté de multiples menaces, ce n’est pas tous les jours qu’il doit empêcher un fou de lancer un eugénisme à si grande échelle. Hormis, lors des premiers comics où il luttait contre les nazis… Aux dessins, on retrouve le dessinateur bulgare Alex Maleev. Loin de son niveau d’excellence sur DareDevil, il fournit quand même des planches au style assez affirmé et surtout très régulières. Cette confrontation ressort au final comme un titre plaisant.