L'histoire :
En 2029, à Pasadena, les Terminators dirigés par l'intelligence artificielle Skynet ont envahi la Terre. Les humains survivent comme ils peuvent, le plus souvent en colonie afin de se protéger des attaques des machines. L'un des combattants les plus renommés s'appelle Kyle Reese. Jamais avare en efforts, il prend de nombreux risques pour protéger les autres. Alors qu'il rentre d'une expédition visant à ramener d'autres colonies ou survivants à son campement, Kyle passe la nuit à parler avec Ben et Paige, deux de ses amis. La base n'a pas été attaquée depuis plusieurs jours par des Terminators, mais cette nuit, les machines vont passer à l'attaque. La meilleure stratégie est la fuite, compte tenu des nombreux enfants présents. Salué par sa prise de décision par John Connor, chef de la résistance humaine, Kyle reçoit de ce dernier une proposition : se rendre dans le passé pour empêcher Skynet et les Terminators d'exister...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien souvent, les séries dérivées de films ne sont qu'anecdotiques. Dans le cadre de Terminator, la fameuse saga de science fiction, que James Cameron a créé suite à la frustration liée à son premier long métrage (Piranha 2), l'adaptation en comics a connu elle-aussi quelques déboires. C'est avec une certaine appréhension qu'on découvre donc cette nouvelle série. Assez vite, les craintes s'estompent. Zack Whedon livre une copie sérieuse et digne d'intérêt. D'emblée, le scénariste propose deux personnages inédits, Ben et Paige, qui, dans leur parcours croisent Kyle Reese, un de leurs amis. Tous sont des membres de la résistance qui assistent ensemble aux derniers jours de l'Humanité. Jusqu'à la proposition de John Connor, envoyant Kyle en 1984 afin de changer le futur. Astucieux, le récit n'a rien d'un bouche trou sans âme. Il apporte une véritable valeur ajoutée aux films et la conclusion de ce premier opus livre un cliffhanger habile. Les dessins d'Andy MacDonald, très corrects, participent également à la réussite de cet étonnant début. Au delà de sa licence archi-connue, on se retrouve avec un album tout sauf anecdotique. Les fans sauront l'accueillir à sa juste valeur ! Tout pour plaire, même les phrases cultes comme : Viens avec moi si tu veux vivre...