L'histoire :
Anduin a été kidnappé par le dragon noir, retenu prisonnier dans une grotte par Onyxia. Lo’Gosh et Varian ne comptent pas abandonner celui qu’ils considèrent tous deux comme leur fils. Ils oublient donc leurs querelles pour se lancer à sa recherche. Ils partent en compagnie de Broll, Valeera et de leurs. Chemin faisant, le gladiateur et le roi d’Hurlevent se remémorent des souvenirs communs… ce qui est proprement impossible, puisqu’un seul d’entre eux les a vécus ! Leur trajet n’est cependant pas de tout repos : des séides font leur apparition. Le combat est âpre mais les monstres connaissent une lourde défaite. Pendant ce temps, Anduin est bien le fils d’un roi qui a fait ses preuves sur les champs de bataille. Plutôt que d’attendre patiemment un éventuel sauveur, il réussit à se libérer et se fait poursuivre par plusieurs dragonnets. Lo’Gosh et les autres arrivent enfin au donjon de Theramore où ils retrouvent Jaina et la chancelière elfe Aegwynn. Celle-ci révèle à Lo’Gosh et Varian les origines de leurs souvenirs communs… et même de leur existence !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’heure est enfin aux explications dans ce 6e tome de World Of Warcraft. Pour rappel, au premier tome, Lo’Gosh se réveillait amnésique et partait en quête de son passé et de sa véritable identité. Le scénario de Walter Simonson ne s’est pas jusqu’ici illustré par son originalité, mais son efficacité et ses rebondissements en ont rendu la lecture un minimum captivante. Les attentes placées dans le dénouement de cette quête héroïques sont à la fois satisfaisantes et finalement… décevantes. En fait, les révélations sont au final assez typique du genre et manquent cruellement d’originalité. Heureusement, le scénario reste dynamique, ce qui permet de ne pas trop s’ennuyer. Au niveau des dessins, la performance est une fois de plus assurée par Mike Bownden qui occupe le poste de dessinateur depuis la moitié du tome 5. Son style est assez irrégulier, passant de planches vraiment réussies à d’autres passablement ratées. Le cycle se termine de façon correcte, sans clinquant ni paillettes. Les auteurs ont fait le minimum… ce qui est bien dommage, car avec un peu plus d’ambition, cette série dotée d’un solide background, aurait pu se hisser parmi le fleuron du genre.