L'histoire :
Totalement possédée, Valeera essaie de prendre elle-même possession des pouvoirs de Med’an. Grâce à l’aide de Meryl, le jeune orc réussit à se défaire de l’elfe qui, d’ailleurs reprend elle aussi ses esprits. Tous trois décident de retourner au château de Theramore afin de revoir Medivh. A leur arrivée, Aegwynn est gênée car cette dernière n’est autre que la grand-mère de Med’an et celle-ci s’en cache bien. Approchant de la cellule de Garona, ils ont la surprise de voir qu’elle a réussi à s’évader. C’est en tout cas ce que tout le monde croît, car elle a été téléportée par un draeneï se nommant Maraad, qui n’est autre que son oncle. Garona entend bien accepter l’aide que souhaite lui apporter son sauveur, mais cela signifie qu’ils vont devoir trouver Cho’gall l’ogre… Meryl et Aegwynn s’isolent afin de retrouver la trace de la fuyarde. Mais ceux-ci ne font pas attention à Valeera qui se cache dans l’angle d’une porte. Réussissant à entendre le lieu probable où la mère de Med’an peut se trouver, l’elfe fonce là-bas.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce 10e opus, la saga World of Warcraft entame un nouveau cycle, de la pire des façons. Cette fois, rien ne semble empêcher cette adaptation du fameux jeu de rôle massivement multi-joueurs sur le net, d’atteindre son plancher historique. Après deux premiers cycles (de trois volets chacun) plutôt moyens, la série n’a jamais réussi à convaincre, en raison de scénarii totalement inconsistants. Des personnages caricaturaux, des rebondissements frôlant le n’importe quoi, une histoire aussi épaisse que le caramel d’une crème brûlée… Tout est naze. Le partage de ces ternes aventures en devient même pénible. Aux dessins depuis maintenant plusieurs volumes, Mike Bowden ne parvient jamais à faire oublier ses prédécesseurs (Ludo Lullabi ou même Jon Buran). Dans ce tome, il est rejoint par Tony Washington qui s’occupe de l’encrage et des couleurs. Etonnamment, le résultat est encore pire qu’avant (il fallait le faire !). Les proportions des personnages sont fluctuantes et surtout, les effets visuels font peine à voir. Ouille. L’album se termine par la mention « A suivre »…
