L'histoire :
Le dragon noir abattu, il est enfin temps pour l’ancien gladiateur Lo’Gosh de retourner là où son peuple l’attend, puisqu’il n’est autre que le roi Varian. Accompagné de son fils Anduin et des fidèles compagnons Broll et Valeera, ils prennent alors le chemin pour Theramore. Pendant ce temps, Stasia, une puissante sorcière, vient enfin d’élucider le secret d’un parchemin resté jusqu’ici indéchiffrable. Elle peut enfin découvrir le nom et l’endroit où se trouve le sauveur d’Azeroth, un enfant né d’une demi-orcque et d’un roi qui, depuis lors, a grandi en apprenant de nombreux sortilèges auprès d’un nécromant. Envoyant quelques-uns de ses subordonnés afin de le capturer, celui qui se nomme en fait Med’an ne comprend pas vraiment ce qui se passe et est sauvé in extremis par une demi-orcque. Jaina Portvaillant a beau accompagner Varian, elle profite d’une halte pour se téléporter auprès de Thrall, chef des orcs, afin de lui rappeler un pacte ancien entre lui et Varian. Leur but est de faire front commun contre le retour des dragons noirs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série World Of Warcraft pourrait se rapprocher du mouvement incessant du yoyo : capable du meilleur par moment, et du vraiment très moyen à d’autre. Walter Simonson nous raconte depuis maintenant 7 tomes les aventures d’un roi un temps amnésique, puis gladiateur et qui, dès à présent, marque son retour ! Comme au début de la série, on sent que le scénariste, accompagné ici de Louise (sa femme), a du mal à poursuivre son histoire qui jusqu’ici misait plus sur l’action et l’efficacité que sur une quelconque subtilité. Cette fois-ci, c’est un peu pareil : si les intentions sont là, l’envie n’y est pas forcément et l’on se retrouve avec une narration assez chaotique. On change régulièrement de personnages et on a parfois du mal à recouper le fil. Dommage, car les derniers temps, seuls les dessins étaient irréguliers. On retrouve au dessin les deux derniers illustrateurs ayant œuvrés sur la série, à savoir Jon Buran (plutôt pas mal) et Mike Bowden (plutôt moyen), pour un résultat un peu trop juste. Un troisième cycle qui démarre très doucement et qui nous fait poser la question quant à la pérennité de la saga basée, on le rappelle, sur un jeu vidéo PC à grand succès (énorme même).