L'histoire :
À la Morcego House, Izzy se livre à une véritable orgie sexuelle, le jour des funérailles de son père. Ce dernier était l'archiduc de la plus ancienne des maisons vampiriques. Corrie se rend sur place et emmène sa meilleure amie Izzy à la soirée organisée pour les funérailles. Là-bas, de nombreux membres puissants de leur espèce sont présents pour célébrer le défunt. Il est rare qu'un vampire meurt, l'occasion pour les barons et autres archiducs d'évoquer certains problèmes et nouer de nouvelles alliances. Izzy et Corrie quittent la soirée après avoir dues remettre en place un des leurs. S'éclipsant de la soirée, les deux goules profitent d'une chambre pour passer un moment intime. Une fois le plaisir trouvé, celles-ci échangent autour des menaces entourant leur famille. Si elles ne craignent pas vraiment les autres vampires, elles s'inquiètent bien plus des satyres, ces êtres monstrueux et extrêmement puissants...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Tabou sont spécialisées dans les récits coquins et explicites. En provenance tout droit des U.S.A., Ravening est publié au sein de Boundless, un label d'Avatar Press, qui a pour vocation d'allier une violence extrême à un aspect érotique ou porno assumé. Au scénario, nous retrouvons Jai Nitz, un auteur qui travaille occasionnellement pour des éditeurs mainstream comme Marvel ou DC Comics. Pour cet album, il a imaginé une guerre entre différentes castes de créatures. D'un côté, il y a les vampires qui sont très structurés et se livrent à des conflits en interne, des satyres (loups-garous, minotaure etc) et même des anges. Jai Nitz nous présente une véritable auberge espagnole. Le souci est que son univers n'est pas si original que ça, apparaît trop confus et au final mal pensé. Ravening essaie désespérément de compenser la faiblesse de son récit et des rebondissements que le titre offre en accentuant certaines scènes gore ou en mettant en scène des scènes de sexe loin d'être utiles ou même excitantes. Passé les 70 pages, ce sont en plus d'autres scénaristes qui prennent le relais, pour un résultat encore plus dispensable. Visuellement, le résultat est très inégal, voir même mauvais. Ravening aurait pu être un titre intéressant, séduisant et bandant, il n'est au final que déception. Seule bonne note : l'édition est soignée et les bonus en nombre. Pour ceux que ça intéressent quand même.