L'histoire :
L’équation de la genèse : Marduk, théocrate de Pandarve, attend à bord du vaisseau des nouvelles de Storm. Cela fait des heures déjà qu’ils ont pénétré à l’intérieur de l’intrus. Marduk perd patience et décide de l’explorer à son tour. Il s’engage dans le cratère avec ses gardes et Visfil. Ils trouvent le sas d’entrée qui donne sur un premier monde. Au même moment, Storm et son petit groupe, guidés par Virgile, pénètrent dans un monde urbain à l’envers. Virgile demande au groupe de se hâter car des créatures volantes vivent dans les hauteurs. Storm aperçoit des avions anciens de la Terre, ça et là, écrasés sur le sol du ciel. Tout à coup, surgit des airs une créature volante montée par un être momifié, qui s’attaque à Redhair…
Le voyageur d’Armageddon : L’intrus, une masse colossale de mondes composée, en fait, de milliers de machines Von Neumann, file tout droit vers Pandarve, la planète vivante. La collision est proche ! Storm ne doit surtout pas échouer dans sa mission de stopper l’intrus. Il réussit avec Redhair par atteindre l’ordinateur central et à parler avec lui. Aidé par Alice, l’envoyé de Pandarve, ils mettent en place une manœuvre afin de restaurer la formule de l’équation de la genèse. Storm utilise son double électronique envoyé par Pandarve et lui confie la mission de trouver les défauts de programmation de l’ordinateur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces deux dernières aventures concluent l’ensemble de la série, mais aussi le grand œuvre de Don Lawrence et Martin Lodewijk. Ce double album, composé du tome 21 et du tome 22, marque la fin de l’histoire pour Storm, héros intergalactique. Le sauveur de mondes reste fidèle à lui-même et tenace jusqu’au terme du dernier album, toujours accompagné par Redhair sa fidèle compagne. Ces aventures restent à part dans la série, du fait même de leur construction. En effet, Don Lawrence a fait intervenir le dessinateur Liam Sharp pour la finalisation de certaines planches. Le graphisme n’en demeure pas moins très réussi et rigoureux. Le scénario de Lodewijk conclut la série de façon magistrale. En effet, il mélange science, mythologie et poésie, pour construire l’histoire et la ponctue de clins d’œil envers des écrivains célèbres tels que Lewis Carrol ou Conan Doyle. Il reprend donc les personnages d’Alice et de Sherlock Holmes, ainsi que d’autres tirés du monde biblique, pour enjoliver la complexité de l’aventure. Digne des plus grandes séries de SF, ce final en apothéose retombe sur ses pieds. Storm va en effet utiliser toutes les technologies scientifiques, jusqu’à Internet, pour sauver ses amis. La boucle est bouclée pour une série mythique de science fiction.