L'histoire :
Il est seul et il l’a toujours été. Là, c’est encore plus vrai avec sa situation actuelle. Jeune, perdu au beau milieu du désert dans une caserne militaire secrète… le jeune Wally West traîne son spleen, tant et si bien qu’il n’a pas vu l’heure pour rentrer. La nuit, c’est normalement couvre-feu. Les militaires se chargent de le lui rappeler et lui disent, amusés, que son papa ne va pas être content. Ça ne changera pas de d’habitude de toute façon ! Depuis que sa mère est « partie », il est seul au monde et son père, même s’il est présent au même endroit, l’a complètement mis de côté. Il rentre la tête basse quand une voix l’interpelle. Le scientifique Barry Allen lui sourit et l’invite à rentrer dans son laboratoire. Normalement, les recherches sont secret défense et il n’a pas le droit d’y rentrer mais Barry insiste : ce qu’il va voir est vraiment cool. En effet, quand il rentre, il voit d’immenses cuves où sont gardés des singes. Le matériel semble venir du futur tant il est sophistiqué et high-tech. Wally est sidéré et retrouve presque le sourire. D’autant que Barry lui dit qu’il veut l’intégrer au laboratoire. Il sent que l’adolescent a du potentiel. Mais son père ne voudra jamais, c’est certain…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers Absolute continue de déployer ses personnages DC revisités. Cependant, cette fois, ce n’est presque pas le personnage concerné qui est la vedette de cette série mais bien la présence de Jeff Lemire. Le fameux scénariste canadien se fait si rare dans les récits de super-héros que le voir sur un des Flash est une curiosité en soi. A noter qu’il ne s’agit pas de Barry Allen mais du jeune Flash, Wally West. Tous les ingrédients d’un bon Lemire sont là : une histoire captivante, des personnages bien campés et une narration complexe qui joue avec les flash-backs, le futur et le présent comme si Flash traversait le temps avec sa super vitesse. Les changements par rapport au Flash de départ sont subtils et même perturbants, notamment sur le rôle que joue Barry Allen sans compter le nouveau Eobard Thawne… qui a bien changé ! Idem pour les Lascars qui eux aussi ont subi pas mal de transformations. C’est donc une belle curiosité que de redécouvrir Wally West sous un autre angle. Seule petite ombre au tableau : le tome passe trop vite et n’est pour l’instant qu’une (belle) présentation de ce tout ce nouvel univers. On adore les dessins léchés façon Bruno Redondo de Nick Robles qui excelle à représenter cette galerie de personnages. Le final présente une immense menace qui réunit cette fois tous les autres super-héros de l’univers Absolute. A suivre donc !