L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Detective Comics # 19 : The 900 ; Birth of Family ; Birdwatching ; Through a Blue Lens (900 ; L'avènement d'une famille ; Ornithologie ; Le GCPD dans : L’œil des chemises bleues) : Gotham est à peine remise des exactions du Joker qu'un nouveau danger l'assaille. Un virus mutant transforme la population en chauves-souris !
- Batman #19 & #20 : Ghost Lights part 1 & 2 (Feux follets) : Batman a vu un nombre incalculable de curiosités dangereuses qui ont nécessité son intervention. Mais cette fois-ci, même Superman est dans ses petits souliers !
- Batman & Red Hood #20 : Rage (Rage) : Depuis la mort de Damian, rien en peut consoler Bruce. Le Batman s'en est même pris à Frankenstein pour essayer de ressusciter son fils ! Red Hood, alias Jason Todd, qui fut aussi Robin, se rapproche alors de son mentor...
- Batgirl #20 : A Splinter Where My Heart Should Be (Une écharde, là où aurait dû être mon cœur) : Rien ne va plus pour Barbara Gordon, alias Batgirl. Le retour du Joker a réveillé de vieux traumatismes et sa mère a été torturée par l'ennemi public N°1 de Gotham. Pendant ce temps, James Jr, son frère psychotique, l'a menacée de mort. L'ex-femme du commissaire n'a pas supporté qu'il veuille s'en prendre à sa fille et elle a abattu son fils ! Le problème est que le commissaire tient Batgirl pour responsable du crime, car elle était là lors du drame...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mensuel consacré au Sombre Chevalier met ce mois-ci en avant une vieille connaissance des lecteurs : le Man-Bat ! A l'occasion de numéro 900 de Detective Comics, John Layman écrit un récit spectaculaire et dramatique, auquel le personnage de Kirk Langstrom se prête si bien. Jason Fabok tire son épingle du jeu en délivrant des planches impeccables. Un travail d'autant plus respectable qu'il fait son encrage, après s'être mis au service de David Finch, à qui il n'a plus grand chose à envier. Puis on a droit à un petit paquet d'épisodes back-up, qui sont conçus comme les coulisses des séries auxquelles ils se rapportent. Le premier retrace le destin tragique de Langstrom, rendant le scientifique encore plus attachant, alors que le second se concentre sur Ogilvy, alias le Pingouin Empereur. Pour les retardataires, il s'agit de l'ex second d'Oswald Cobblepot, qu'il a purement et simplement spolié de tous ses biens. Pas sûr que cet Empereur dure bien longtemps mais en attendant, il donne bien du fil à retordre au Pingouin originel. Enfin, le troisième épisode de complément met en scène des flics réunis autour d'un des leurs qui a été infecté par le Man-Bat virus. L'occasion de relater tout le mal que la Gotham City Police Department pense de Batman. Tout cela est bien agréable, mais le format extrêmement court (8 planches) ne permet pas d'en faire autre chose que des histoires anecdotiques. Les choses sérieuses reprennent avec deux chapitres dessinés par Alex Maleev. Ici, le contexte est au paranormal, mais on se régalera du duo Batman/Superman et des tirades concoctées par James Tynion IV. Puis c'est au tour de Batman et Red Hood d'assurer le spectacle. Peter Tomasi reprend le fil psychologique qui caractérisait Batman & Robin. Cette fois-ci, le Dark Knight prend Jason Todd sous ses ailes, et il revient sur les lieux de sa mort, en Ethiopie (voir Un deuil dans la famille). Mais cela aboutit à un nouveau psychodrame et les deux hommes en viennent aux mains ! Bref, c'est du tout bon, illustré de main de maître par Pat Gleason et Cliff Richards. Enfin, Batgirl ferme le bal. Pour elle aussi, les embrouilles familiales ont pris un très vilain tour. Le scénario de Gail Simone est assez plaisant. Depuis un moment, Batgirllivre deux combats simultanés : contre des vilains (plus ou moins inspirés) et son frère, à la personnalité effrayante. Bref, c'est pas la joie du côté de chez Batman, mais c'est du bon comic !