L'histoire :
Gotham est toujours sous la menace de criminels de tout rangs, petits et grands. Si Batman a fort à faire avec les différentes menaces qui rongent la ville, des jeunes gens grimés en Robin et obéissant aux ordres du Nid l'aident à leur manière. Duke Thomas a 16 ans et il est orphelin. Passant d'un foyer à un autre, il s'attire régulièrement des ennuis. Cherchant ses parents, le jeune homme s'enfuit de sa dernière famille d'accueil. Duke erre dans les rues et finit par se rendre dans le métro et emprunte les allées sombres et inexplorées. Il finit par repérer des types un peu louches et les suit. Il atteint une ville souterraine où un homme déclame un discours haineux en direction de ceux d'en haut. Son projet est clair : il veut détruire les principaux bâtiments de Gotham et en premier lieu, celui des archives ! Duke se fait repérer et est pris à parti par la foule. Soudain, des personnes viennent l'aider et le sortent du guêpier. Ce sont des Robin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En marge de la série Batman gravite de nombreux personnages comme Batgirl, Grayson etc. Pour pallier à l'absence d'un véritable Robin, plusieurs individus se sont réunis et se lancent dans la protection de Gotham. C'est sous le nom collectif de « Nous sommes Robin » qu'ils agissent. Désirant offrir une série à ces nouveaux héros, DC Comics a sollicité Lee Bermejo pour que l'artiste scénarise l'ensemble. Celui qui s'est mis à l'écriture avec Batman Noel et démontre ses qualités sur Suiciders, présente un récit plutôt agréable. Devant respecter un cahier des charges importants, il raconte l'intégration de Duke Thomas, un jeune homme un peu paumé et recherchant ses parents, au sein de cette bande de justiciers dirigés par un mystérieux commanditaire qui n'est pas Batman. Le résultat est un récit correct, assez dynamique et qui souffre de quelques menus défauts. En effet, l'histoire se disperse parfois sans que cela paraisse nécessaire. Le meilleur exemple reste cet épisode mettant en avant Batgirl et dont l'utilité est encore à définir. Ce dernier est d'ailleurs mis en scène par un artiste prometteur, James Harvey. C'est Jorge Corona qui se charge de la grande majorité des pages avec un trait anguleux et assez nerveux. Pas forcément grandiose ni indispensable, ce hors-série se destine avant tout aux complétistes de l'univers de Gotham.