L'histoire :
Bruce promet qu’il partira bientôt de prison et qu’il pourra enfin s’occuper de sa famille, Harley et ses enfants Jackie et Bryce. Mais Jackie demande à voir car elle ne l’imagine pas vivre une existence normale. De retour à la maison, Harley lui rappelle qu’elle est toujours punie et qu’elle n’a pas le droit de sortir pendant encore trois semaines. Montrer son mécontentement ne lui servira à rien et ne fera qu’augmenter sa peine. Elle remonte donc voir son frère jumeau. Ils parlent rapidement de leur père qu’ils n’ont jamais vu. Pire : ils n’ont même pas eu le droit de voir sa tombe. Jackie a une idée au moment où ils échangent. Elle sait qu’un hologramme de Napier peut apparaître avec l’IA de l’appareil qu’elle a ramené de Wayne Entreprises. Elle n’a jamais osé le faire mais avec son frère, elle se sent prête. Un éclair jaillit quand ils essaient d’appeler l’IA… Une fumée apparaît et laisse rapidement place à Jack Napier. Lui n’a pas l’air surpris de les voir et les presse de descendre dans la cave. Ils doivent voler une voiture s’ils veulent retrouver rapidement leur père !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série parallèle au projet de Sean Murphy, Batman White Knight, s’intéresse désormais aux enfants de Harley après avoir consacré un tome sur la mère. Ce comics suit directement les événements (abracadabrants) de Batman Beyond The White Knight. On retrouve Katana Collins au scénario et force est de constater que l’autrice se débrouille bien mieux que la dernière production de la série. Il faudra tout de même toujours admettre avec peine cette idée folle et difficile à accepter que Jack Napier/ le Joker est devenu un hologramme presque humain puisqu’il réagit à ce que l’on fait et qu’il peut même influer sur les éléments réels. Malgré ce concept très dur à intégrer, le reste est plutôt bien ficelé et retrouve les grandes heures du début de la série. On a donc au programme des actions bien menées, un rythme haletant avec une course poursuite infernale et des surprises de taille sur les changements du Batverse. Les transformations de l’univers de Batman sont cette fois légères et faites par petites touches, ce qui aide à les apprécier facilement. L’ensemble n’est pas exempt de tout reproche et on n’apprécie toujours pas la transformation de Harley, bien plus insipide en mère célibataire, et le final un peu fleur bleue retombe encore dans un procédé tordu d’IA/ réalité peu crédible. Le spectacle reste de qualité grâce aux superbes dessins de Mirka Andolfo. On retrouve un peu la fougue des débuts de Sean Murphy avec un style plus léché mais tout aussi redoutable. Les enfants du Joker ont fait leur trou !