L'histoire :
Billy et Mary rentrent dans une nouvelle école. Mais vu qu’ils vivent seuls, sans parent, ils doivent aussi jouer à l’adulte tout en étant des élèves ! Billy se change en Shazam et s’habille comme les adultes avec un beau costume élégant. Il va au rendez-vous avec la directrice. Celle-ci le prévient : l’école est très stricte sur le règlement. Pour s’amuser, le faux père avoue que Mary est un peu turbulente et qu’il faudra être vigilant sur son comportement ! Faire comme les adultes, c’est aussi trouver un emploi. Billy a réussi à décrocher un travail dans les studios Whiz où il doit parler de Shazam ! Alors qu’il est en train de discuter avec le responsable, M. Morris, on entend un immense bruit à l’extérieur. Une grue semble être devenue totalement folle et incontrôlable. Elle tourne sans arrêt autour d’elle même et détruit tout sur son passage. Shazam intervient avec rapidité et trouve facilement un moyen de la neutraliser. Il se retransforme en enfant dans une ruelle mais un autre garçon a tout vu. Théo Adam a trafiqué la grue pour connaître l’identité de Shazam...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La refonte de Shazam version jeunesse continue avec un changement d’auteur. Ce n’est plus Jeff Smith qui orchestre le tout mais Mike Kunkel. L’affiliation paraît évidente, tant le style du créateur de Herobear and the kid (on voit d’ailleurs des peluches et posters à l’effigie de l’ours blanc) ressemble à celui de l’auteur de Bone. Le changement se fait d’ailleurs extrêmement naturellement et la force de la série ne diminue pas d’un iota. Kunkel multiplie les dialogues savoureux entre Billy et sa sœur Mary et l’humour est rafraîchissant et plein de finesse. Le monde de l’école supplante celui des super-héros et l’action qu’on peut trouver d’habitude dans ce type de récit se change en histoire jeunesse passionnante et originale. N’oublions pas également la présence de l’âme damnée de Shazam, Black Adam, dont la version enfant est savoureuse. Un brin de nostalgie donc, avec cette peinture juste et fun de l’adolescence. Évidemment, ce petit miracle (« Shazam !!! ») est aussi dû au dessin de Kunkel. Dans un style plus détaillé et hachuré que le trait de Smith, le graphisme apporte une touche de tendresse et de fraîcheur. Une formule payante et qui vous transformera en enfant plein de rêves.