L'histoire :
Clark Kent est dans le bureau de Perry au Daily Planet, lorsqu'il aperçoit une drôle de navette qui s'apprête à s'écraser sur un immeuble de Metropolis. Le journaliste revêt son costume de Superman et l'intercepte. A l'intérieur se trouve un petit garçon qui parle kryptonien. L'enfant est placé dans un complexe scientifique auprès d'un homme de confiance. Fort logiquement, Superman s'attache très vite à lui et lui annonce qu'il viendra le voir le lendemain. Pourtant, lorsqu'il revient, Clark constate que l'enfant n'est plus là. L'armée l'a conduit dans une base secrète. Bien sûr, Superman finit par la trouver. Il explose les murs et part avec le petit garçon sous le bras, direction Smallville, où, avec Lois, il pense veiller sur lui. Christopher est même le prénom qui lui est donné. Le couple de journalistes n'est même pas revenu à Metropolis depuis quelques minutes, que de nouveaux vaisseaux s'écrasent. A l'intérieur, se trouvent le général Zod et ses deux bras droits, des kryptoniens condamnés par leurs pairs à la prison...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Urban Comics offre aux fans de Geoff Johns une nouvelle collection consacrée au scénariste. Après son gigantesque cycle sur Green Lantern, c'est à Superman d'être mis à l'honneur. Pour ouvrir le bal, les lecteurs découvriront un récit co-écrit par Geoff Johns et Richard Donner, le réalisateur de ciné qui l'avait pris comme assistant il y a de nombreuses années. Les deux auteurs ne déçoivent pas en offrant une histoire dynamique et riche en séquences impressionnantes. Tout débute lorsqu'une navette s'écrase sur Terre et à l'intérieur de laquelle se trouve l'impossible : un autre Kryptonien. Clark qui pensait être le dernier survivant avec Supergirl, se prend alors pour son protecteur et essaie d'en apprendre un peu plus sur la véritable provenance de l'enfant. Très vite, la situation se tend avec l'irruption à Metropolis d'autres Kryptoniens qui se sont évadés d'une prison spatiale. Le scénario est très agréable à suivre, les scènes d'action s'enchainent avec celles sur les origines des protagonistes. L'édition proposée offre un véritable plus sur la narration du récit car entre les épisodes de courts chapitres, publiés en dehors de la saga principale (dans des annuals par exemple), un topo vient enrichir le contexte de cette saga. La quasi-intégralité de l'album est illustrée par Adam Kubert. Ce dernier n'offre pas sa meilleure performance sur la série. Les planches sont assez spéciales. Les décors sont assez détaillés et chiadés mais les personnages ont l'air d'être, parfois, mal intégrés aux cases. Le rendu ne convainc pas vraiment mais à la longue, on s'y fait. Les épisodes spéciaux bénéficient des talents d'Arthur Adams ou de Rags Morales. Le dernier fils inaugure une nouvelle série de qualité, consacrée au Man of steel et à Geoff Johns.
