L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- La guerre des Green Lantern (prologue et épisodes 1 à 5) : Hal Jordan a été choisi pour représenter la force de police intergalactique créée par les Gardiens de l'Univers, qui sont les êtres les plus anciens du cosmos. Ils sont issus de la plus vieille des planètes : Oa et il y a des milliards d'années, ils ont bâti le Corps des Green Lantern, pour protéger les 3600 secteurs spatiaux qu'ils ont recensés. Ainsi, Hal "Higball" Jordan est le premier des représentants terriens à être Green Lantern. Sa mission : protéger le secteur 2814. Mais le Corps des Green Lantern a aujourd'hui à affronter le pire des ennemis : la dissension qui résulte des luttes de pouvoirs que certains de ses représentants ont provoqué, ou entretiennent encore...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 5 ans, Geoff Johns a remodelé le monde de Green Lantern et en particulier celui du Corps des Green Lantern. Cet univers laisse de vastes possibilités, puisque le Corps intervient sur des milliers de plans et qu'il compte de très nombreux personnages. D'autre part, les évènements de l'event précédent, Brightest Day, n'ont fait l'objet en France que d'une publication limitée : deux mensuels lancés par Panini et aussitôt interrompus puisque la licence D.C. bénéficie désormais à Urban Comics. Dans ce contexte, il manque quelques maillons que la rédaction du magazine résume parfaitement pour que le lecteur puisse se mettre au jus. Ainsi, on aura l'occasion de se plonger dans les premières batailles intergalactiques qui marquent cette Guerre des Green Lantern. Un prologue et des épisodes qui entretiennent la tradition des récits cosmiques des Super Héros. Si la multitude de personnages nettement séparés par un manichéisme de mise ne vous effraie pas, pas plus que les longues tirades de dialogues, vous pourrez y trouver votre compte. Quant aux différents dessinateurs qui se partagent les illustrations, on ne peut pas crier au scandale, mais il n'y a rien de bouleversant non plus. Notons au passage le travail de colorisation digitale qui vient embellir considérablement le tout. Un numéro qui devrait satisfaire les fans, mais qui semble cependant assez peu attractif pour les non initiés...