parution 23 août 2024  éditeur Urban Comics  collection Nomad
 Public ado / adulte  Mots clés Fantastique - Etrange / Horreur

Hellblazer

Dépendance mortelle

Plusieurs affaires vont mettre durement à l’épreuve John Constantine. Une réédition rock and roll où Garth Ennis danse avec le Diable en ricanant de bon coeur !


Hellblazer : Dépendance mortelle (0), comics chez Urban Comics de Ennis, Collectif, Albuquerque
  • Notre note Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

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  • dessin Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Urban Comics édition 2024

L'histoire :

C’est le printemps où tout fleurit, tout s’épanouit, tout revit. Tout ou presque car pour John Constantine, c’est totalement l’inverse. Il le sait au fond de lui : il se rapproche de la fin. Il s’attendait à pas mal de choses sur la fin du voyage mais pas un truc aussi bête. Ça a commencé il y a quelques semaines : il crachait du sang. Mais assez pour s’inquiéter vraiment, lui que rien pourtant n’intéresse. Ces douleurs, il les a ressenties après ça. Où a-t-il bien pu aller pour choper cette merde ? Ce serait Nergal qui obtient sa vengeance avec du sang de démon ? Ou son frère jumeau qui s’est mêlé à lui et qui a créé ce problème monstrueux ? Et le plus drôle, c’est que l’hiver, il est resté calme et a très peu bu. Tant et si bien qu’il s’est demandé s’il avait décroché ? Ou alors s’il était malade ? Sans le savoir, il avait fait un sacré jeu de mots à ce moment-là ! Toujours est-il que son état ne fait qu’empirer. Il a beau tenter de penser à autre chose, la fin le rattrape toujours. Il a un rendez-vous médical pour en savoir plus sur tout ça. Comme il s’y attendait, les nouvelles ne sont pas bonnes. Mais alors pas bonnes du tout…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Urban Nomad publie un gros volume de la série Hellblazer des années 90. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’entrée de Garth Ennis dans le monde de John Constantine est fracassante. Dans le vocabulaire pour commencer. Le super-héros exorciste jure comme un charretier, picole à n’en plus finir et n’hésite pas à châtier durement la lie de l’humanité. C’est ensuite par l’audace du scénario que le scénariste irlandais se distingue. L’ésotérisme, la magie et les démons, c’est du pain béni pour le jeune auteur de l’époque qui profite de ce champ des possibles pour créer des intrigues totalement folles et irrévérencieuses. Les scripts parlent d’eux mêmes : John Constantine va mourir, un membre éminent de la famille royale est possédé par un dangereux démon, une femme tente de survivre grâce au fantôme de son mari… Chaque début est une trouvaille coup de poing qui dessine forcément un récit ambitieux, tant et si bien qu’on se croirait parfois dans une saynète de Sandman. Mais ce n’est rien comparé à l’uppercut de chaque fin où Ennis aime à choquer et surprendre. Exigeante, son écriture est dense et fournie et cette réédition nous rappelle qu’avant de devenir un éternel provocateur, il était surtout un excellent écrivain. Cette anthologie provoque aussi un peu de nostalgie puisqu’on reconnaît par-ci par-là ce qui fera la force et la beauté de la série Preacher. Attention toutefois car la violence et l’horreur de certaines scènes vont en heurter plus d’un . Plusieurs dessinateurs s’enchaînent mais celui qu’on voit le plus est Will Simpson. Son style très années 90 un peu cradingue et désabusé colle à merveille avec la plume acerbe d’Ennis, même si on a parfois l’impression d’un rendu brouillon. Mec, lis cet album, tu vas prendre ton pied. Un pied d’enfer…

voir la fiche officielle ISBN 9791026829515