L'histoire :
C’est la soirée des enfants au musée de Gotham City. À ce titre, le Joker, Harley Quinn et le sous-fifre Snuck profitent de cette occasion pour s’y rendre avec pour but de faire sauter tout l’édifice au nom de l’humour. En effet, le musée renferme des masques de clowns tristes, et ça c’est le blasphème absolu pour le Joker ! Gotham doit en effet savoir qu’on ne rigole pas quand il s’agit de l’humour ! Mais alors que l’infâme ennemi public est en train de positionner sa bombe à l’intérieur du musée, Snuck en profite pour dérober quelques vieilles reliques mises sous verre... et déclenche involontairement l’alarme. Paniqués, les visiteurs du musée fuient tous sans demander leurs restes ! Le trio se retrouve donc seul et Snuck subit la terrible colère de son patron. Dans un mouvement d’humeur, ce dernier lui envoie un masque au visage et c’est là qu’une étonnante transformation se produit : Snuck vient de muter en un étrange personnage au visage vert et à l’esprit fortement dérangé ! Ainsi, l’esprit du Dieu nordique de la malice Loki vient de prendre possession de celui qui porte le masque pour lui conférer des pouvoirs incommensurables et une désinhibition totale. Et ça, ça intéresse fortement le Joker qui y voit là l’occasion idéale de relancer sa carrière de malfrat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelle bonne idée de la part d’Urban Comics de remettre The Mask au goût du jour au travers des crossovers Joker vs The Mask et Lobo vs The Mask initialement sorti en 2000 et 1997 ! En effet, dès les premières planches, on se retrouve embarqué dans des histoires abracadabrantesques où se mêlent humour corrosif, violence non canalisée et bons mots. Du côté des dessins, on oscille entre le style très cartoonesque de Ramon F. Bachs dans Joker vs The Mask qui rappelle fortement la série animée Batman de Bruce Timm et le travail plus sombre de Doug Mahnke sur Lobo vs The Mask. Et même si les styles graphiques des deux artistes sont aux antipodes l’un de l’autre, l’ensemble reste parfaitement cohérent grâce un esprit (vraiment) barré qui tient lieu de fil rouge durant les 200 pages de cet album complètement fou. En fin de compte, même si ces deux crossovers ne sont pas des récits inoubliables dans l’histoire des comic books, force est de constater que leur côté déjanté ô combien assumé fait toujours mouche. Ça fait vraiment du bien de pouvoir se (re)plonger dans cette folie furieuse en ces temps difficiles ! Du coup, on se prend à espérer que le personnage de The Mask sorte du placard d’ici peu...