L'histoire :
Tout est rentré dans l’ordre après l’exploit de Wonder Woman face à Circé. Tout ? Pas sûr car de nouveaux problème voient le jour. Cela démarre à Los Angeles ou le producteur Martin Cellis a bien changé : il porte une immense protubérance sur la tête. Plutôt répugnant ! Un collègue se moque de lui mais il va vite le payer car il est contaminé par cette gigantesque « chose » en forme de champignon. Très vite, le phénomène grandit et s’étend sur toute la ville. La Ligue des Ténèbres se doit d’intervenir mais la tâche est colossale tant les infectés sont nombreux. Baker comprend qu’il s’agit d’une infection grave de champignons qui ont pris possession du cerveau des citoyens. Sauf que la contamination se fait à une vitesse grand V. Il remarque également que tous les contaminés cherchent à s’élever et se dirigent vers des immeubles pour se placer en hauteur. Qui ou quoi a bien pu provoquer cette catastrophe ? Doctor Fate médite pour essayer de trouver la clef de cette nouvelle menace. Il comprend rapidement, grâce au pouvoir de Nabu, que le combat de Wonder Woman contre Circé a transformé la magie et le monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La Ligue façon magie et sorcellerie revient à nouveau avec cette fois un changement aux commandes du scénario : James Tynion IV laisse la main à Ram V. La transition passe plutôt bien et la continuité est bien assurée. On retrouve d’ailleurs le style Tynion avec des personnages à profusion, des intrigues emberlificotées et de l’action... beaucoup d’action. Dans la deuxième partie, la bande à Wonder Woman et Zatanna va même en découdre avec l’Homme Inversé. Cette série a ce je ne sais quoi d’original qui fait que la magie opère. Certainement parce que les pouvoirs surnaturels apportent une réelle touche d’originalité au monde des supers. Certainement aussi parce que la série convie des artistes talentueux, que ce soit Kyle Hotz et son style cradingue ou celui, extrêmement léché d'Alvaro Martinez Bueno. Malgré tout, on aura beau avoir de nombreux tours de passe-passe, des apparitions étranges, des fleurs et des plantes qui envahissent tout ou des cartes qui prédisent l’avenir, des mondes parallèles, des personnes qui ressuscitent, on sait qu’il y a un truc et le truc ici, c’est le stéréotype d’un récit de super-héros. En effet, tout se construit de la même façon : un vilain super méchant et dangereux, des super-héros en situation extrême et au bord du précipice, un bon combat bien spectaculaire et une happy end. La touche d’originalité suffira peut être mais quand on creuse un peu, le fond reste toujours le même. « Aussi puissante soit la magie, il y a toujours un prix à payer » !