L'histoire :
Comté de Westmoreland en Virginie. On dit qu’il n’y a plus de justice en ce bas monde et que l’Amérique ne deviendra jamais ce qu’espéraient les anciens. Au regard des récents évènements qui se sont produits en ville, on est bien tenté de croire que ce n’est pas prêt d’arriver ! En effet, l’ex agent du FBI Trey Thompson, alias Mr America, est sur une piste dans le cadre d’une enquête sur des cas de disparitions à Quantico. Des jeunes gens, comme la pauvre Jennifer King, ont été kidnappés et ont été retrouvés assassinés avant d’être jetés dans le Mississippi. Après avoir retrouvé le meurtrier, un ouvrier en bâtiment au large sourire et aux dents blanches parfaites, Mr America apprend qu’il a été libéré suite à un incendie dans un laboratoire qui a détruit toutes les preuves contre lui. Suite à sa relaxe, l’homme se paye du bon temps à boire des bières et fréquenter des cinémas porno à quelques encablures des lieux de ses crimes. Mais après avoir eu la mâchoire et son beau sourire aux dents blanches brisés, les mains et quelques côtes cassées par Mr America, l’ouvrier en bâtiment a tout avoué à la police : il a été condamné à perpétuité. Quelques temps plus tard, alors que le super-héros est appelé par son ancien collège Graves sur la scène d’un crime où le corps d’une femme de 33 ans et de son fils de 12 ans ont été retrouvés, il découvre avec stupéfaction que ce sont sa femme et son fils !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelle riche idée de la part d’Urban Comics de rééditer cette saga initialement sortie en 2007 ! Et même si ce premier tome intitulé Le Nouvel Âge correspond à la seconde période du run du scénariste Geoff Johns sur la JSA et qu’il ne reprend pas le début de la série, le lecteur n’a aucun mal à rentrer dans l’histoire. En effet, au travers de ce pavé de plus de 460 pages, l’auteur prend le soin de développer tous ses très nombreux personnages et les interactions entre les différents membres de la JSA et de leur alliance avec la JLA. Qui plus est, Geoff Johns réussit le tour de force de mettre en place un récit prenant qui n’est pas pollué par des guerres d’égos entre les différents personnages. Ici, l’esprit d’équipe est de mise, ce qui permet de rentrer totalement dans ce multivers qui s’apprête à vivre un grand bouleversement ! Du côté des dessins, les traits d’Alex Ross, Dale Eaglesham ou Frenando Pasarin sont très bons et collent à merveille aux ambiances du scénario. De plus, la mise en planches est bien équilibrée et permet une lecture fluide, notamment dans les nombreuses scènes d’actions. C’est du tout bon… En définitive, ce premier tome de JSA – Le Nouvel Âge tient toutes ses promesses et démontre le savoir-faire indéniable de Geoff Johns qui a su convoquer les vieux super-héros et les plus récents sous la bannière de l’esprit d’équipe. On attend la suite avec impatience !