L'histoire :
Ils n’ont pas le choix, ils vont être obligés de dévoiler la vérité à leurs parents adoptifs. Mary apparaît donc transformée devant Victor et Rosa qui sont sous le choc de voir leur fille transformée en grande guerrière aux muscles saillants. Quand Billy arrive, il prononce le mot magique pour se transformer également. Mais les parents n’ont pas le temps de se remettre de cette révélation fracassante : Billy a du lourd à leur expliquer. En effet, Eugène, Pedro, Freddy er Darla ont disparu. Il explique que, quand le vieillard aux pouvoirs magiques leur a donné cette force de se métamorphoser, il leur a aussi montré qu’il existe également d’autres mondes magiques, sept Royaumes en tout. Ils n’ont pas pu en savoir plus, car le vieil homme est mort depuis ; mais ils savent que la Station est une gare qui relie tous ces mondes entre eux. Eugène et Pedro sont perdus dans l’un des Royaumes, mais ils ne savent pas lequel. Tandis que Darla et Freddy se trouvent dans le Royaume Sauvage. La famille est donc en danger et ils vont devoir être plus que jamais unis pour retrouver les quatre membres manquants.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Shazam a le vent en poupe, avec la série du deuxième opus au cinéma. Même chose côté comics, avec la sortie du tome 2 de Shazam Rebirth avec un scénariste de poids : Geoff Johns. Il fallait sûrement ce mastodonte de chez DC, tant le propos est ambitieux. Imaginez plutôt : sept royaumes, tous différents les uns des autres, sont peuplés de créatures farfelues et étranges qui menacent de rentrer sur notre bonne vieille Terre. Johns a presque autant de travail que Billy Batson pour s’occuper de ce joyeux charivari. Ajoutez à cela que Shazam est accompagné de ses cinq autres membres de famille également super héros et vous obtenez un cirque difficilement supportable. On n’osera pas tout de même comparer ce titre avec le calamiteux film qui vient de sortir il y a peu, mais l’orgie d’actions, de personnages et d’événements bâclés rendent la lecture peu agréable. Malgré tout, Johns a du métier et il réalise l’exploit de maintenir un semblant d’équilibre dans cet innommable bazar. Il y a aussi quelques bonnes idées, comme l’apparition du père de Billy ou les manigances sinistres de Mister Mind. La partie graphique est plutôt classe, quand Dale Eaglesham est aux crayons, mais bien plus brouillonne quand il s’agit de Scott Kolins. On appréciera de retrouver le génial Brandon Peterson en fin de volume. Il vous faudra plus qu’une formule magique pour arriver à suivre ces aventures bigarrées.