L'histoire :
Clark Kent veille tard au Daily Planet avec Jimmy Olsen pour boucler leurs derniers articles. Alors qu’ils s’apprêtent à partir, Clark reçoit un étrange sms qui l’alerte sur les agissements d’un fournisseur d’armes de pointe qui opère son trafic à Metropolis. Les deux journalistes filent sur les lieux où ont lieu les transactions d’armes de contrebande espérant saisir un scoop. Clark et Jimmy se font évidemment repérer et Superman doit intervenir en utilisant son nouveau pouvoir, l’éruption solaire, qui le laisse ensuite affaibli un long moment. Alors qu’il croit l’affaire résolue et les malfrats en prison, Clark reçoit de nouveaux sms de plus en plus insistants et comprend alors qu’il a affaire à un maître chanteur qui sait tout de lui et de ses secrets. Qui est cet interlocuteur qui semble connaître Clark mieux que lui-même et dans quels sombres desseins veut-il manipuler Superman ? C’est avec l’aide de Jimmy Olsen et Loys Lane que l’homme de demain va devoir mener une lutte sans merci contre un adversaire insaisissable.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume de Superman, l’homme de demain marque un tournant majeur dans l’existence de l’Homme d’Acier puisque son identité est révélée au plus grand nombre par une des personnes en laquelle il a le plus confiance. Ce titre est donc l’histoire d’une chute et d’une renaissance puisqu’après ce choc qu’est la perte de son identité secrète, Superman doit prendre des décisions pour mettre à l’abri les gens qui lui sont chers dans une période où ses pouvoirs sont amoindris. Mais, alors que le récit est fort en intensité dans la première partie du volume, offrant à Superman un adversaire redoutable et presqu’invincible, la seconde partie sombre dans un récit mal ficelé qui voit Superman devenir une sorte de gladiateur adepte des combats clandestins. Le scénariste Gene Luen Yang se perd dans sa propre histoire dont on se demande s’il sait trop bien comment la conclure ce qui aboutit à une moitié de récit brouillonne. Graphiquement, John Romita Jr sait, comme dans le volume précédent, dépeindre un Superman à la fois puissant et très humain tandis qu'Howard Porter montre un Kryptonien bien plus massif au look de brute épaisse. Un titre qui démarre bien mais qui laisse hélas le lecteur un peu sur sa faim.