L'histoire :
Clark joue au football avec ses copains du lycée. Avec Pete, ils se disputent la balle mais Clark ne mesure pas sa force et il écrase le ballon en tentant de le garder. Au passage, il casse le bras de Pete. Effrayé, Clark quitte les lieux et retrouve son père qui l’attend dans la voiture. Il sait qu’il lui a menti car il devait normalement aller à la bibliothèque pour étudier. Désespéré, Clark ne comprend pas comment il a fait ça. Le lendemain, il vit très mal de revoir Pete avec un plâtre. Pourtant, son pote semble très heureux car de nombreuses filles s’intéressent à lui et écrivent des mots doux sur son plâtre. Néanmoins, Clark ne supporte pas l’idée d’avoir fait du mal à quelqu’un. Au lieu de signer lui aussi, il s’enfuit devant Pete médusé. Lana le suit et elle tente de le rassurer. Selon elle, il a quelque chose de spécial. Elle lui rappelle la fois où ils étaient dans les champs et qu’une moissonneuse batteuse arrivait à l’endroit où elle était assise. Clark a tenté de la sauver et s’est mis au dessus d’elle. Et là, le miracle a eu lieu : la machine a longé le dos de Clark sans lui faire aucun dommage. Il veut protester mais elle ne lui en laisse pas le temps et l’embrasse dans un baiser langoureux. Choqué, Clark ressent quelque chose qu’il n’a jamais senti auparavant et une étrange réaction physique apparaît : ses yeux deviennent rouge. Tant et si bien que du feu sort de ses yeux et brûle la banderole du lycée. Mais quel est le problème de Clark ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Urban réédite massivement plusieurs titres liés à Superman, profitant de la série du film de James Gunn. Cette fois, c’est un titre paru en 2009 aux USA puis en 2011 en France qui constitue une sorte de refonte du personnage. En effet, Geoff Johns retravaille quelque peu les origines de Superman de façon subtile et par petites touches. Ainsi, on s’intéresse à son passé d’adolescent et cette abondance de détails permet de donner une âme à un personnage d’habitude très lisse et monolithique. Ici, au contraire, Johns a l’art de capter les émotions de Clark par de tout petits ajouts qui font la différence. On se régale donc à découvrir un adolescent qui se cherche encore et qui ne comprend pas tous ses pouvoirs. La suite ressemble à ce que l’on peut voir du film de Gunn avec un Lex Luthor extrêmement jaloux du succès de l’Homme d’Acier et faisant tout pour l’éliminer. Quelques idées nouvelles viennent rajouter à nouveau un petit plus et quelques surprises de taille comme la présence du père de Lois Lane. Cependant, le tout passe un peu trop vite et pour terminer le récit, le scénariste n’hésite pas à prendre quelques raccourcis un peu gros. L’ensemble reste malgré tout très agréable notamment par le superbe dessin de Gary Frank. L’artiste anglais dessine un Superman plus beau que jamais er qui rappelle les grandes heures de Christopher Reeves, sans compter son art de tout représenter de façon vivante et spectaculaire. Une belle porte d’entrée avant d’aller voir le film au cinéma !
