L'histoire :
Sam et Duncan sont les chanceux parents de Penny, jeune fille adorable à l’imagination débordante. Mais celle-ci est depuis quelques temps dans un état de sommeil profond et ses parents ne parviennent pas à la réveiller. Seule solution pour eux, pénétrer dans le monde onirique de Penny afin de la sauver. Mais dans cette tête, un monde hostile attend Sam et Duncan et pour cause ! Aidés des jouets préférés de la petite, ils vont devoir affronter à coups de gros guns et autres sabres requins, des hordes de monstres maléfiques appelés la cascade. À la tête de ces vilaines bestioles se trouvent deux guerriers dorés masqués qui comptent bien ne pas libérer Penny pour des raisons obscures. Pour les aider dans leur sauvetage, les parents peuvent compter sur Tash, vieil homme doté de grands pouvoirs, qui a lui même perdu sa fille dans les mêmes circonstances. Une longue bataille attend notre famille prête à toute pour sauver sa progéniture.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grace à des titres comme Do a Power Bomb, Wonder Woman Dead Earth ou encore Transformers, Daniel Warren Johnson a fait une entrée fracassante dans le monde du comics et a su imposer son style à la fois visuel et scénaristique en étant l’auteur punk qui défouraille et remue dans les brancards. Et il faut bien l’avouer, cela fait un bien fou dans ce monde parfois compassé qui a tendance à tourner en rond qu’est le comics. Toujours attaché à raconter des histoires de familles éclatées ou dysfonctionnelles qui tentent de se reconstruire, DWJ a l’audace de se renouveler en imaginant de nouveaux mondes. Dans The Moon is Following Us, DWJ nous propulse dans l’imaginaire d’une enfant, non pas tout rose comme on pourrait s’y attendre, mais en proie à une guerre sanglante où s’affrontent êtres maléfiques et jouets qui ont troqué leurs airs bonhomme contre des mega guns comme Brio, poupée crapaud borgne, cigare au bec, capable de rivaliser avec le body count de Terminator. Sous couvert d’action, avec de nombreuses scènes de bataille d’une énergie folle, The Moon is Following Us narre aussi l’histoire touchante de parents à la dérive qui doivent résoudre leurs propres trauma afin d’aider leur fille. Secondé au dessin par Riley Rossmo qui dessine les parties « rêves » quand DWJ s’occupe de la réalité, The Moon is Following Us est encore une fois une proposition originale à défaut d’être passionnante tout du long. Néanmoins DWJ nous communique de nouveau sa passion pour la fiction récréative en nous proposant un mix déglingué entre Locke and Key et Toy Story sans oublier de toucher notre petit cœur.